BEAUCOUP DEMANDENT COMMENT CELEBRER LA PAQUE – LE REPAS PASCAL – LA SAINTE CENE ANNUELLE – LE SEDER EN MÉMOIRE DE YESHOUA, VOICI QUELQUES SUGESTIONS :

Publié le par restauration.judeoapostolique.over-blog.com

1ère possibilité :

LA COUTUME JUIVE DU REPAS PASCAL APPELE SEDER

  1. Le Repas Pascal s’appelle Seder

Le programme du Repas Pascal appelé Seder chez les Juifs est une fête rituelle qui a lieu la première et la seconde nuit de la Pâque « juive ».  Le Repas du Seder de Pâque commence la nuit du 14 au 15 Nissan. En Israël et pour les Juifs réformés, le Seder n’a lieu que la première nuit. Ce Repas spécial de Pessah est très important aussi pour ceux qui suivent Yéshoua. Seder signifie ordre, ordre de service. Les Juifs sépharades et les Juifs d’Orient appellent ce service Haggadah (l’histoire de l’Exode des Israélites d’Egypte). « Haggadah », car il constitue l’acte de la narration. Familles et amis se mettent autour de la table pour lire une des nombreuses versions de la Haggadah. Une Haggadah sert de guide aux 15 étapes du Seder. C’est une cérémonie de famille (Exode 13 :8), mais des Seder collectifs sont aussi organisés dans des synagogues, des écoles et des centres communautaires. Il existe donc des  Seders ouverts au public. Les Juifs Messianiques pratiquent le Seder avec un Message Messianique. De plus en plus de Chrétiens Evangéliques pratiquent le Seder car ils comprennent que la véritable Sainte Cène est un Repas Pascal. Une Pâque Messianique. Le Repas du Messie. Le Repas du Seigneur. La Pâque du Seigneur. Le Repas Pascal est un moyen de se reconnecter avec notre héritage hébreu et nos racines juives. Le dernier Repas de Yéshoua (Jésus) était un Seder. Le nom complet est donc Haggadah Seder (l’ordre de narration). Le Seder est un mélange de chants, de Louanges, d’Actions de Grâces, de Bénédictions, de Consécrations nouvelles à la Délivrance, d’alimentations, de récits de l’Exode d’Egypte. On y parle de la situation des hébreux quand ils étaient esclave en Egypte. Il y est question de l’origine du peuple Israélite depuis Abraham jusqu’à Moïse ; des  Dix Plaies ; de Libération des 12 tribus ; de la  Torah,  du pays de Canaan selon les promesses de Dieu. Le Seder se poursuit tard dans la nuit. Les participants lisent la Haggadah. Ils étudient le sens de divers passages. Ils chantent des chants de la Pâque. Les corinthiens d’origine païenne dont plusieurs était des partisans du désordre et de la désunion n’avaient pas compris la solennité de cette fête (1Corinthiens 11 :17-34).

  1. Le Plateau du Seder contient six éléments

Le Plateau de Seder (ke'ara) est un ustensile spécial contenant six plats - éléments symboliques pour le Seder de Pâque.  Chacun des 6 éléments placés dans le plateau du Seder a des significations spéciales dans le récit de l’Exode d’Egypte. : Z’roa, Beitzah, Maror, Harosset, Karpass, Hazéret. Sur cette table de Seder sont représentés tous les symboles de Pessah pour évoquer ses premiers instants dictés par Dieu. Il s’agit de la première Pâque célébré en Egypte. Pessah veut dire passage. On peut noter plusieurs passages : le 1er passage est le passage au travers de la mort qu’était  la 10ème  plaie d’Egypte. Le 2ème passage, est le passage de la mer rouge ; Le passage de l’esclavage à la liberté. Le passage de la vie sans Dieu à la vie mise à part pour Dieu.

  1. Parmi  ces symboles, figurent un os rôti d’agneau (Z’roa)

Cet os symbolise le Sacrifice de Pessah (Korban Pessah). C’était un agneau offert en sacrifice au Temple de Jérusalem et après rôti et mangé au repas de la soirée de Seder. Le Z’roa est un reste d’épaule d’agneau auquel restait attaché un peu de viande pour rappeler le sacrifice.

Le 10 Nisan, L’Eternel avait demandé aux Israélites de mettre à part pour chaque maison  un agneau sans défaut et de le garder pendant 4 jours… avant leur Libération. Le Seigneur Jésus a aussi célébré la Pâque avec Ses apôtres. Il a envoyé Pierre et Jean préparer Sa dernière Pâque. Yohanan Hamatbil (Jean le Baptiste) a vu venir Jésus  et il s’est écrié «  voici l’Agneau de Dieu ». L’agneau de Pessah était immolé. Jésus a été crucifié. Immolé.

Il n’y a plus de sacrifice depuis la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de notre ère.

 4. Un œuf rôti (Beitzah) symbolise le Sacrifice des fêtes (Korban khaguigah)

Ce Sacrifice avait lieu au Temple de Jérusalem et était mangé au Repas de la nuit du Seder.

 5. Il y a 2 types d’herbes amères,  le Maror  (raifort) et le Khazeret (salade romaine)

Ces herbes amères sont mangées à des moments spécifiques. Ces herbes rappellent l’amertume de l’esclavage.

 6. Le Kharoset  est une mixture sucrée de couleur marron

Il est constitué de pommes râpées et de noix. Il représentant le mortier utilisé par les esclaves hébreux pour construire les greniers d’Egypte.

 7. Le Karpas est un légume autre que les herbes amères (persil, céleri, patate cuite…)

Le Karpass est trempé dans de l’eau salé, du vinaigre, du vin, le Kharoset… au début du Seder.

 8. Le 7ème élément symbolique du Repas Pascal est une petite pile de 3 pains sans levain

Ce sont des pains azymes (matzot). Ces 3 Pains azymes (les matzot) sont mis dans leur propre plateau sur la table de Seder. Ces pains symbolisent la hâte des israélites à quitter l’Egypte pour la liberté grâce aux miracles de Dieu.

 4 coupes de vin ou de jus de raisin sont bues par tous les participants

Ceci se passe à des moments précis de la soirée. Les adultes boivent 4 verres de vins. Les enfants boivent du jus de raison. Ils boivent accoudés sur le côté gauche comme des hommes libres. Il y a 4 coupes qui représentent 4 promesses de Rédemption Sur la base d’Exode 6 :6-7,  la 1èreCoupe : « Je vous affranchirai » est la Coupe de Sanctification. ; La 2ème Coupe : « Je vous délivrerai » est  la Coupe de Délivrance ; la 3ème Coupe : « Je vous sauverai » est la Coupe de Rédemption ; la 4ème Coupe : « Je vous prendrai pour Mon peuple » est la Coupe de Restauration.

Une 5ème Coupe est rajoutée, la coupe d’Elie basée sur Malachie 4 :5: «… Je vous enverrai  Elie le prophète… ». Car c’est Elie qui annoncera l’âge Messianique et la Paix dans tout le Pays.  Mais Elie est déjà venu, c’est Jean Baptiste (Matthieu 17 :12).

Ces 5 Coupes sont des expressions de la Liberté  et des diverses étapes du processus de la Rédemption. Les 4 étapes sont accomplis travailler à votre salut. Ouvrier avec Dieu.  La 5ème étape appartient à Dieu et est hors de notre portée. Voilà pourquoi on ne boit pas la Coupe d’Elie. Nous croyons que Jésus, Lui, l’a bue. Il y a au cours de ce Repas le thème de l’esclavage et de la liberté. Dans toutes les maisons juives on prononce le souhait suivant à la fin du Repas: « l’an prochain à Jérusalem ».

LES ETAPES DU SEDER

  1. Bénédiction et Sanctification du vin contenu dans la première des quatre coupes de vins (Kadesh)

On remplit la 1ère des 4 Coupes. Le Repas commence par la prière du Kiddouche. C’est la bénédiction et la sanctification du vin contenu dans la première des quatre coupes de vins. C’est en général le chef de famille qui prononce cette bénédiction. C’est ainsi que débute tout repas de fête : une Prière - bénédiction spéciale de la Coupe pour la Pâque. On y fait référence aux pains sans levain et à l’Exode ; à la liberté et à la Majesté. Cette Coupe est donc la 1ère des 4 qui circulent pendant la cérémonie. Kadesh est l’impératif de Kiddouche (Sanctification du jour ou de la fête). Cette prière marque le caractère sacré du Seder. La plupart des Juifs remplissent le verre des uns et des autres sur la table du Seder.

  1. Les participants se lavent les mains (Our’hatz)

C’est en général le chef de famille qui conduit le Seder. Il se lave les mains en général à l’aide d’une cruche d’eau et d’une bassine. Les autres aussi se lavent les mains. On se lav les mains de cette manière rituelle dans les maisons juives traditionnelles avant tout repas. D’après la plupart des traditions, on ne récite pas de bénédiction à ce moment. Contrairement à la coutume de réciter une bénédiction en se lavant les mains avant de manger du pain à tout autre moment.

  1. Les convives mangent des apéritifs (Karpass)

Le père de famille distribue du persil ou autre légume vert. Chacun trempe dans de l’eau salée (ou du vinaigre)… une poignée  (Matthieu 26 :23). Ces autres herbes vertes représentent les productions du pays d’Egypte. Le verre d’eau salé (ou le vinaigre)… représente les larmes des ancêtres des hébreux pendant leur esclavage en Egypte ainsi que le passage de la mer rouge que l’Eternel ouvrit en deux  pour les conduire en terre promise. 

 

4. Fraction de la matza du milieu en deux (Ya’hatz)

Le chef de famille prend le plateau contenant les matzot et le tourne trois fois au dessus des têtes des personnes présentes. Ces trois pains sans levain ont une signification toute particulière et rappellent les pains que les israélites n’ont pas eu le temps de faire lever en sortant d’Egypte. La tradition juive contemporaine donne à chacun de ces trois pains une signification particulière selon les termes de la Haggadah. Le pain d’en haut symbolise le Grand Prêtre car il est le plus élevé en dignité. C’est le représentant du peuple en quelque sorte. Le pain du milieu servira à l’Afikoman. Le pain d’en bas représente le peuple d’Israël. Ces trois pains azymes représentent pour nous la Divinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Le pain d’en haut, représente le Père Eternel. Adonaï, le Tout-Puissant Rois de l’Univers. Celui du milieu symbolise Yéshoua le Fils du Très Haut. L’Agneau de Dieu soumis à Son Père. Le pain du bas est une image du Rouah Ha Kodesh. Le chef de famille après avoir élevé le plateau prend le pain azyme du milieu, objet d’une attention toute particulière. Cette matza est bénie. Elle est élevée pour être bien montrée aux assistants. Finalement le chef de famille rompt en deux cette matza du milieu. Elle est partagée en deux parties inégales. La plus petite part est remise à sa place entre les deux autres matzot. Elle est mise entre deux serviettes blanches et reposée dans le plateau. On garde la plus grande moitié en tant qu’Afikonam pour la fin du Repas. Cette plus grosse partie est mise dans une serviette immaculée. Elle est portée au dessus de l’épaule du chef de famille. Cela symbolise un lourd fardeau qui rappelle l’esclavage. Puis elle est posée sous la nappe en bout de table et sera le dernier élément qui sera mangé en fin de repas. Cette partie de la matza s’appelle donc Afikoman (le seul mot qui ne soit pas d’origine hébraïque parmi tous les mots prononcés pendant le repas de la Pâque). Et ce mot d’origine grecque signifie littéralement « Je suis venu » (ou venu après). L’Afikonam , c’est donc le « dessert » et il représente la désert. Jésus a pris le pain du milieu et a dit « prenez mangez, ceci est Mon Corps ». Ce rite rejoint miraculeusement la prophétie d’Esaïe. Les Israélites font de petits trous dans les pains. Ceci évoque les meurtrissures dont il est questions dans Esaïe 53. Il est bien clair qu’Esaïe 53 fait référence au Sacrifice de Jésus. Quand on prend le pain du milieu, qu’on  le casse et qu’on le mette dans une serviette blanche, cela nous fait penser au Corps de Jésus qui a été mis dans un linceul. On le place sous la nappe. C’est pour nous la mise au tombeau. A la fin du repas on le ressort. C’est la résurrection. Jésus est venu. Il est question de Lui dans Moise.

  1. La Narration (Magguid)

 A ce point, on va faire le Récit de l’histoire de l’Exode. Il y a d’abord une Invitation faite aux participants (Ha Lakhma Anya). Le chef de famille va relater le récit historique de la sortie d’Egypte. On s’intéresse à l’histoire de la 1ère Pâque. Le plus jeune des enfants dit : « qu’est-ce qui fait que cette nuit est différente de toutes les autres nuits » ? (Ma nishtana ha leyla ha zeh mikkol halleylot ?). En fait, « qu’est-ce qui a changé » ?  Ce plus jeune des enfants pose en fait quatre questions. Ma Nishtana  represente quatre types d’enfants : le sage, le simple, l’impie et celui qui ne sait pas poser de question mais qui a le droit de savoir. Ces 4 questions sont les suivantes:

-Pourquoi est-ce que toutes les autres nuits nous ne trempons même pas une fois [notre nourriture], mais cette nuit nous nous la trempons deux fois ? (Shebb ‘khol halleylot en anou matbillin afillou pa’am ekhad, vehalleyla hazze sh’tei fe’amim ?)

- Pourquoi est-ce que toutes les autres nuits de l’année nous mangeons du pain levé ou du matza, mais cette nuit nous ne mangeons que de la matsa ? (Shebb ‘khol halleylot anou okh’lin hametz oumatza, vehalleyla hazzé koullo matza ?)

- Pourquoi est-ce que toutes les autres nuits nous mangeons toutes sortes de légumes, mais cette nuit nous mangeons des herbes amères ? (Shebb ‘khol halleylot anou okh’lin sh’ar y’rakot, vehalleyla hazzé maror ?)

- Pourquoi est-ce que toutes les autres nuits nous dînons assis, debout ou accoudé, mais cette nuit nous nous accoudons tous ? (Shebb ‘khol halleylot anou okh’lin ben yash’vin ouven m’soubbin, vehalleyla hazzé koullanou m’soubbin ?)

Une 5ème question, qui n’est plus applicable depuis la destruction du Temple est celle-ci: Pourquoi est-ce que toutes les autres nuits nous mangeons de la viande rôtie, marinée ou cuite, mais cette nuit nous elle est entièrement rôtie ? (Shebb ‘khol halleylot anou okh’lin basar tsali shalouk oumvoushal, vehalleyla hazzé koullo tsali?)

Le chef de famille lui répond. Le récit se poursuit par l’évocation des 10 plaies d’Egypte. C’est le Ezer HaMakot. On commente Deutéronome 26 :5-8. On chante la Rédemption du peuple d’Israël. On chante les Psaumes 113 et 114 avant de remplir et de faire circuler la 2ème coupe (Luc 22 :17). Magguid se termine en buvant la deuxième Coupe de vin (Kos sheini). Cette coupe rappelle les quatre promesses d’Exode 6 :6-7. Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean 8 :36). Jésus est venu proclamer la délivrance aux captifs (Luc 4 :19). Jésus a promis de nous prendre avec Lui… (Jean 14 :3). Cette merveilleuse promesse est faite quelques heures avant Son sacrifice suprême alors qu’Il célébrait la Paque avec ses Apôtres.

  1. Tous les convives se lavent les mains - netilat yadayim avec bénédiction  (Ro'htzah)

On procède ensuite à un second lavage des mains, le Ro’htzah avec la prière appropriée, le netilat yadaim.  C’est  un lavage rituel des mains avec une bénédiction. Avant le repas proprement dit, il faut se laver les mains. Cela correspond au moment où Jésus a lavé les pieds des apôtres (Jean. 13 :4-12)

  1. Bénédiction prononcé sur les matzot (Motzi / Matza)

On prononce les Grâces et on rompt le pain. Cette étape est divisée en 2 parties :

-Motzi, on lève les 3 matzot on récite la bénédiction régulière sur les trois matzot (la moitié entre les deux entières) puis,

-Matsa,  on pose la Matsa du bas et on récite la bénédiction spéciale pour le commandement de manger des matzot ce jour. ). Apres cette bénédiction, on casse un morceau de chacune des deux matzot supérieurs, le Cohen et le Lévi. Toute l’assistance en reçoit une fraction. On mange une portion des deux matzot du dessus accoudé.Ces deux matzot supérieurs nous montrent l’accord parfait du Père céleste représenté par la matza supérieure et Son Fils, la matza du milieu d’où provient l’Aphicoman. Jésus est le vrai Pain qui est descendu du Ciel (Jean 6 :51).  Du temps du Temple une troisième bénédiction existait: asher kidishanu b'mitzvotov v'tzivanu l'echol et hazevach (qui nous a sanctifié avec Ses commandements et  nous ordonné de manger le sacrifice pascal

  1. On mange des herbes amères trempées légèrement dans la h'arosset (Maror) 

Puis le  Kharoset est secoué et les herbes amères sont mangées comme symbole d’un esclavage passé. On prend des bouchées d’herbes trempées dans cette sauce. C’est alors que Jésus donna une bouchée à Judas –Jn. 13 :26.  L’Eternel avait dit également de manger l’agneau rôti avec du pain sans levain et des herbes amères. Sur la table, se trouvent des herbes amères. Le raifort, l’oignon, le céleri sont consommés. Ils sont destinés à faire monter les larmes aux yeux des assistants et à leur rappeler l’amertume et la tristesse des anciens esclaves de pharaon.

  1. On fait des sandwiches (Korekh)

Le chef de famille prend de la matza enveloppant de la laitue, du raifort ou du céleri et le trempe dans le h’arosset (ce mélange de noix et de compote qui rappelle l’argile utilisé par les Israélites pour faire des briques sous pharaon). On fait cela avec deux morceaux de matza du dessous et on mange le tout. C’est à ce moment que Jésus désigne Judas. Celui qui va Le trahir. «… C’est celui  à qui Je donnerai le morceau trempé. Et ayant trempé le morceau, Il le donna à Judas… (Jean 13 :18-30). Ce pain de dessous représente le Saint-Esprit. Ceci montre que la souffrance ne peut être supportée que par l’assistance du Saint-Esprit.

  1. Le Repas proprement dit (Choul’han Orekh)

Le repas est ensuite servi.  Les convives mangent. On commence par l’œuf dur du plateau du Seder. Ceci ests suivi d’une soupe de boulette de matza. Après la soupe, on peut manger de la poitrine…

  1. On mange le Pain de l’Afikoman (Tzafoun)

L’Afikonam remplace le Sacrifice du Temple. On mange l’Afikonam pour marquer la fin du Repas. La part de l’Afikoman gardée est sortie de sa cachette. On en mange un morceau (de la taille d’une olive) et chacun dit : « En souvenir de l’Agneau  ». Nous partageons le Pain en la mémoire du Messie. La Matza cachée, nous porte aussi vers les autres brebis, celles qui n’ont pas encore entendu Sa Voix (Jean 10). Il ne faut plus rien manger d’autre après. Aucune boisson alcoolisée, sauf les deux Coupes de vin restantes.

12. Action de Grâce après le Repas (Barekh) 

On récite donc le Birkat Hamazon (la Bénédiction qui suit le Repas). C’est l’Action de Grâces après le Repas. On remercie Dieu pour Sa Providence en matière d’aliments et pour Son soutien en général. La 3èmeCoupe (kos slishi)  est normalement remplie avant la récitation des Grâce après le Repas. La 3ème Coupe est aussi une Coupe de Bénédiction liée à la Grâces après le Repas des occasions spéciales. Quatre bénédictions spéciales sont récitées  et on boit la  3ème  Coupe. La coupe de Rédemption. La Coupe de la Nouvelle Alliance dans le Sang du Messie.

On ouvre la porte d’entrée. On récite le Psaume 79 :6-7 et Lamentations 3 :66.

La plupart des ashkénazes remplissent une 5èmecoupe. Kos shel Eliyahou ha-Navi (la Coupe d’Elie le prophète). Les Juifs croient qu’Elie visite chaque Seder. Elie est présent à toute circoncision. Exode 12 :48 dit qu’aucun mal non circoncis ne peut manger ce Repas. Nous, circoncis de cœur, y avons entièrement droit. Ils disent qu’Elie est le témoin que tous les mâles présents sont circoncis. Et quelqu’un doit ouvrir la porte pour le prophète Elie s’il se présente. Nous croyons que la coupe d’Elie a été bue pour la première fois par Jésus. Car personne jusqu’à présent n’y avait touché. Jean - Baptiste est cet Elie qui est déjà venu. C’est lui qui a préparé le chemin du Messie. Pour le Juif, le Seder est lié à l’âge messianique. La nuit de la célébration de notre Rédemption, nous exprimons notre croyance en la venue du Messie. La coupe d’Elie est remplie car c’est Elie qui viendra nous annoncer la venue du Messie. Mais Yéshoua a dit : Elie est déjà venu.

 13. Récitation de Chants de Louanges –Psaumes 113-118 (Hallel)

C’est le moment d’une offrande de Louanges. Tout le Hallel (texte traditionnellement récité lors des fêtes juives à la synagogue) est aussi récité assis. Les premiers deux Psaumes 113-114 sont récités avant le Repas. Les autres Psaumes restant du Hallel proprement dit, les Psaumes 113-118 sont récités après l’Action de Grâce après le Repas. Ceci est suivi du Psaume 136 et  puis d’une portion de l’office matinal du Sabbat et des Fêtes (le Nishmat). On termine en lisant les Psaumes 113-118, le Hallel. Ce sont des  Psaumes de degrés (de pèlerinage à Jérusalem). On récite aussi le grand Hallel, le  Psaume 136. Jésus a lu aussi ces Psaumes. Ces Psaumes convergent vers Jésus qui dira « Tout est accompli ». La 4ème Coupe de vin est remplie et une brève Grâces est dite pour le « Fruit de la Vigne » Les assistants boivent. Jésus a aussi chanté les Hallel. Il est écrit après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des Olivier (Matthieu 26 : 30). Pour Son agonie à Gethsémani. Son procès. Sa condamnation. Et La CROIX.

  1. Conclusion du Seder autour de chants symboliques (Nirtzah)

La conclusion du Repas se fait par une prière qui exprime une demande que le service de nuit soit accepté. L’Espérance du Messie est exprimée et on se souhaite « l’an prochain à Jérusalem » (« L’shanah haba’ b’Yéroushalayim »). Le Repas Pascal de Jésus s’est achevé par une bénédiction : « Je vous donne ma paix… » (Jean 14 :27).

Jésus a alors institué la sainte Cène

POSSIBILITÉS DE CEREMONIES DE REPAS DU SEIGNEUR PLUS SIMPLIFIÉES TOUT EN GARDANT SON SENS PROFONS

  1. Un Simple Repas où chacun apporte quelque chose incluant du pain azyme, du jus de raisin ou du vin

-Ce mémorial en souvenir de Yéshoua débute avec quelqu’un qui explique l’origine, le contexte, le sens profond… de ce Commandement du Seigneur Yéshoua (Exode 12 ; Lévitique 23 : 5-8 ; Matthieu 26 : 17-30 ; Marc 14 :12-26 ; Luc 22 :7-20 ; Jean 13 :1-30 ; 1Corinthiens 10 : 16-17 ; 11 :20-34…).  

-Ensuite, une personne peut prendre une Coupe de Vin (ou de jus de raisin)- « la Coupe de Sanctification » et rendre Grâces à Dieu (selon le modèle biblique) pour ce Jour et la distribuer entre vous (Luc 22 :17).

-Un pain azyme peut être peut être exhibé et rompu en deux. La plus grande partie de ce pain azyme est mis à part sur un coin de la table (« caché entre des serviette de table »…). Cette plus grande partie de pain, est le « Pain de l’Aficomane » qui représente le Corps du Seigneur. Le plus petit morceau est partagé au cours du Repas proprement dit.

-Un repas où les symboles de la Pâques de l’Eternel (aliments sans levures, aliments purs selon les Ecritures Hébraïques…) sont respectés a lieu. On mange donc.

-Ensuite un participant prend le morceau de pain azyme qui a été spécialement mis à part ; il dit quelques paroles concernant le Corps du Seigneur Yéshoua HaMashiah. Il rend Grâces selon le modèle biblique. Cette part de pain azyme est ensuite rompu et distribué (Luc 22 :19 ; Matthieu 26 :26 ; Marc 14 :22 ; 1Corinthiens 11 :23-24).

-A la fin du Repas, quelqu’un lève une coupe de vin (ou jus) – « la Coupe de Rédemption » et dit quelques paroles sur le Sang de Yéshoua. La personne rend Grâces et partage la Coupe avec les autres (Luc 22 :20 ; 1Corinthiens 11 :25 ; Matthieu 26 :28 ; Marc 14 :23-24). Si la c’est la coupe de vin (ou de jus de raisin) qui est passée autour de la table, chacun en boit une gorgée. Si le vin (ou le jus) a été versé dans des verres individuels, tout le monde attend pour boire en même temps.

  1. Une cérémonie et un Repas plus élaborés peuvent être planifiés longtemps à l’avance

Tout disciple de Yéshoua devrait réserver la soirée de la date qui correspond à la nuit du 14 au 15 Nissan du calendrier biblique. Il est aussi approprié d’avoir un Repas du Seigneur plus élaboré et planifié longtemps à l’avance. Dans une salle de banquet, par exemple. Avec les plats appropriés sur les tables avant l’arrivée des convives. 

-Tous debout à leur place chantent pendant un moment de Louange et d’Adoration.

-On peut suivre le modèle du Repas Pascal traditionnel juif, la première possibilité citée plus haut ou autre. Ce qui compte, c’est de rester biblique et d’accomplir cette Ordonnance selon son L’Esprit et son sens profond.

-Une ou deux personnes choisies d’avance donnent le sens du Repas Pascal et rendent Grâces avant que débute ce dîner spécial.

-On passe au dîner.

- Pendant ce Repas, certains peuvent partager l’un après l’autre des paroles,  des chants…  concernant le Sacrifice de Yéshoua.

-Ensuite, une ou deux personnes choisies d’avance donne le sens du Pain (« Son Corps ») que Jésus a rompu à ce stade du Repas. Les autres sont assis à leur place. La, ou les personnes désignées d’avance rendent Grâces. Le Pain est rompu et puis distribué.

-Après ce grand Repas, une ou deux personnes choisies d’avance se lèvent et donnent le sens de la Coupe de vin qui représente le Sang de notre Seigneur. Ils rendent Grâce pour cette Coupe et la font passer

-La Cérémonie est conclue par  la prise de Coupe et l’Adoration du Seigneur. Si le vin a été versé dans des verres individuels, tout le monde attend pour boire en même temps.

(Copyright : Michel SILVA ANDRADE)

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