LE REPAS (LA CÈNE) DU SEIGNEUR EST POUR LA PÂQUE UNIQUEMENT, LES PREUVES :

Publié le par Formation Biblique pour Tous.over-blog.com

Le Repas de la Pâque dont parle la Bible est appelé Séder

  • Il y a sur une sur une table du Séder (entres autres), trois pains azymes (matzot) entiers, l’un sur l’autre. Ces trois Pains azymes (les matzot) sont mis dans leur propre plateau sur la table de Seder. Ces pains symbolisent la hâte des israélites à quitter l’Egypte pour la liberté grâce aux miracles d’Elohim (Dieu). La matza (pain azyme) du milieu est rompu en deux au début du Séder (Yahats /Motsi). La plus grande partie est mise de côté (caché) jusqu’à la fin du Repas. C’est le Pain de l’Afikomène (ou Afikomane). « L’afikomane (en hébreu אֲפִיקוֹמָן (epikoman), du grec π κμον (epikomon) ou πικώμιον (epikomion), également transcrit afikoman ou afikomen, signifiant « ce qui vient après » ou « dessert »)[1] est une part de matza (pain azyme) qui est coupée au début du Séder de Pessa'h et mis à part afin d’être mangé comme dessert à la fin du repas » (W).
  • Il y a aussi quatre coupes de vins. Ces quatre coupes représentent quatre promesses de Rédemption Sur la base d’Exode 6 :6-7.  La 1ère Coupe : « Je vous affranchirai » est la Coupe de Sanctification (Kiddoush) ; La 2ème Coupe : « Je vous délivrerai » est la Coupe de Délivrance ; la 3ème Coupe : « Je vous sauverai » est la Coupe de Rédemption ; la 4ème Coupe : « Je vous prendrai pour Mon peuple » est la Coupe de Restauration (Une 5ème Coupe est rajoutée par certains, la coupe d’Elie basée sur Malachie 4 :5).

Ce n’est qu’en étant familier avec cela que l’on peut comprendre que le Repas / la Cène ne se mange qu’à Pessa’h (la Pâque)

Voici les raisons pour lesquelles les Écritures ne prescrivent la Cène qu'une fois par an :

Les Juifs avaient célébré la Pâque, comme la Torah l'exigeait, une fois par an, au cours du premier moi biblique (nissan). Yéshoua a été exécuté (crucifié) à la Pâque. En prenant Son dernier Repas avec les douze avant d'être arrêté et exécuté à la Pâque « officielle ». Jésus a donné la signification profonde de la Pâque. Il a révélé la véritable signification de la Pâque.

Le Repas du Seigneur est un vrai Repas, pas des petits gobelets de jus de raisin, avec des petits bouts de pain levé, des hosties ou des gaufres

« J’aborde ici un sujet qui pourrait en mettre certains en colère. Je veux y aller doucement. Je comprends que je critique et tente de saper une forte tradition dans la chrétienté protestante. Je sais que les personnes qui perpétuent cette tradition sont souvent profondément passionnées par celle-ci. Je sais que la pratique régulière de cette tradition a pour intention d’honorer le Dieu d’Israël et de maintenir le Sacrifice du Messie au centre des églises. J’applaudis l’intention et les fruits de cette tradition. J’admets même que, en pratiquant le culte avec les églises, j’y participe souvent moi-même. Et j’oublie les différences et les désaccords et j’apprécie sincèrement presque chaque fois que je le fais. Mais je dois dénoncer la tradition du service de communion / culte de sainte cène, c’est-à-dire la Cène du Seigneur. Vous voyez ce que je veux dire… l’hostie microscopique de pain sans levain. J’ai lu l’histoire de Moishe Rosen, fondateur de Jews for Jesus, qui a pris sa première sainte cène dans une église baptiste. Il a demandé ce qu’était la communion. Ils dirent : « C’est un peu comme ton service de la Pâque. » Alors, ce dimanche matin, il a sauté le petit-déjeuner pour faire de la place dans son estomac. Il est venu avec impatience … seulement pour être stupéfait par l’apparition du petit gobelet et de la minuscule hostie. « Tout comme les païens », pensa-t-il » (Derek Leman)

 

Consultons les textes bibliques. Commençons par l’Evangile de Luc

Nous donnons les mots grecs avant les mots hébreux. Rappelons que Luc est grec. Un non juif. « La fête des pains sans levain (heortē ton azymon, khag hamatzot), appelée la Pâque (Paska, Pessa’h), approchait (22 :1). 22 :7 Le jour des pains sans levain (azymon, matzot), où l'on devait immoler la Pâque, arriva, 22 :8 et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. La Pâque peut donc signifier, la Fête, l’Agneau Pascal, le Sacrifice de la Pâque (en hébreu, Korban Pessa’h). Elle se mange. 22 :14 L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Ils se mettent à table. Donc, ce n’est pas un rite comme ça se passe dans la chrétienté, debout, ou des gens qui vont prendre de l’hostie du prêtre, ou des petits bouts de pain ou de gaufre des mains du pasteur, du diacre… avec de tout petits gobelets de vin ou de jus de raisin. C’était un véritable repas. 22 :15 Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir… 22 :17 Et, ayant pris UNE coupe (la coupe du Kiddoush / de la Sanctification) et rendu grâces (Eukaristesas [d’où s’inspire « l’eucharistie » catholique], en grec, mais plutôt, la B’rakha, Bénédiction en hébreu : « Baroukh Ata Adonaï… »,

Quelle est l’origine du service de communion /sainte cène protestant ? C’est simple : l’eucharistie catholique (Derek Leman)

« Il s’agit simplement d’un sacrement eucharistique réduit à un souvenir non sacramentel. Parfois, les pratiques du protestantisme doivent plus à la tradition catholique qui les a précédées qu’à la Bible. Je ne veux pas non plus prendre le catholicisme à la légère, mais simplement souligner que les traditions se retrouvent dans le protestantisme avec des changements mineurs. J’affirmerais qu’une grande partie de la tradition catholique est d’origine douteuse, créée dans le creuset d’un monde païen en train d’être christianisé. Les éléments magiques du culte païen sont souvent baptisés et incorporés dans la tradition catholique d’une manière qui me dérange. Alors, gardez-vous l’intention de Yéshoua lorsque vous célébrez un service/culte de communion : sainte cène ? Votre église peut-elle gérer un changement vers l’intention biblique ? Je ne veux pas que quelqu’un soit renvoyé d’un pastorat ou d’une église, mais que peut-on faire ? J’espère qu’un jour prochain, avant l’arrivée de Yéshoua, d’autres églises feront de la Pâque une tradition annuelle et se souviendront du corps et du sang du Messie sur la troisième coupe » (Derek Leman).

Revenons à l’Evangile de Luc

 Il (Jésus) dit : Prenez CETTE coupe (de la Sanctification), et distribuez-la entre vous (22 :17). 22 :19 Ensuite il prit du pain (le Pain de l’Afikomène, du 2ème empilé – le pain du milieu au début du Séder, rompu en deux (Yahatz / Motsi) et dont la plus grosse part été mise de côté et cachée pour servir de dessert après le repas – l’Afikomène.  Et, après avoir rendu grâces (fait la B’rakha), Il LE rompit, et le leur donna, en disant : CECI (le Pain de l’Afikomène) est Mon Corps, qui est donné pour vous ; faites CECI (Touto, en grec, CECI = LE SEDER, LE REPAS DE LA PÂQUE AVEC CET ORDRE DE SERVICE) en Mémoire de Moi. CECI est un pronom démonstratif qui renvoie au dernier élément d’une série énoncée précédemment, ou à ce qui suit. Ce qui est proche de la personne qui parle. Pour une chose éloignée, on dit cela. 22 :20 Il prit de même LA Coupe (la 3ème, la Coupe de la Rédemption / Bénédiction), après le souper (Repas du soir), et la leur donna, en disant : CETTE Coupe (de la Rédemption) est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Consultons Matthieu (Lévi) qui Lui était juif et un des 12 Apôtres de l’Agneau

26 :17 Le premier jour des pains sans levain (azymon, matzot), les disciples s'adressèrent à Jésus, pour lui dire: Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque (le SEDER) [pour que Tu manges la Pâque (phaguéin to Paska)] ? 26 :20 Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze.26 :21 Pendant qu'ils mangeaient,26:26 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain (le Pain de l’Afikomène); et, après avoir rendu grâces (fait la B’rakha), il LE rompit, et LE donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, CECI (le Pain de l’Afikomène) est mon corps (Esti to Soma Mou, en hébreu : ze hagouf/Bassar sheli, en latin : Hoc est [enim] Corpus Meum). 26 :27 Il prit ensuite une coupe (la Coupe de la Rédemption) ; et, après avoir rendu grâces (fait la B’raakha), Il LA leur donna, en disant: Buvez-en tous; 26:28 car CECI est Mon Sang (ESTI to Aima Mou, ze hadam shli – CECI est le Dam de Moi, haec est sanguis Mea), le Sang de l'Alliance (Hinei Dam HaB’rit), qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

Consultons l’Evangile de Marc.

Marc est un Juif du Ier siècle, Il s’appelait Jean, mais son surnom était Marc (Ac. 12 :12, 25 ; 15 :37). « Il était devenu assistant de l'apôtre Pierre, et il a pu écrire son évangile d'après ce qu'il a appris auprès de Pierre auteur d'une partie du Nouveau Testament. Celui-ci est le plus court des quatre évangiles et vraisemblablement le plus ancien, ayant servi de source à ceux de Matthieu et de Luc » (W). 14 :1 La fête de Pâque (Paska, Pessa’h) et des pains sans levain (azyma, matzot) devait avoir lieu deux jours après… 14 :12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque (comme Pessa’h Korban, Sacrifice de la Pâque ou Moed zevakh, Sacrifice du Temps Fixé ), les disciples de Jésus lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque?14:17 Le soir (la Cène est un Repas du soir) étant venu, il arriva avec les douze.14:18 Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, … 14:22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain (l’Afikomène, la plus grande part de la Matza du milieu) ; et, après avoir rendu grâces (fait la B’rakha), Il LE rompit, et LE leur donna, en disant: Prenez, CECI (l’Afikomène ou Afikoman)  est Mon Corps (ESTI to Soma Mou).14:23 Il prit ensuite une coupe (la Coupe de la Rédemption) ; et, après avoir rendu grâces (B’rakha), Il LA leur donna, et ils en burent tous. 14 :24 Et il leur dit : CECI (la Coupe de la Rédemption) est mon sang (ESTI to Soma Mou), le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.

 

Consultons Jean, un des 12, l’apôtre de l’Amour

13 :1 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. 13 :2 Pendant le souper (Deipnou, Repas du Soir) …

Consultons maintenant Paul, un apôtre « de l’Ascension », l’apôtre des Gentils

1Corinthiens chapitre 11. Lire les versets 17 à 19 pour voir le contexte (divisions dans l’église). 11 :20 Lors donc que vous vous réunissez (venez ensemble pour une occasion spéciale), ce n'est pas pour manger le repas du Seigneur (Kyriakon Deipnon, le Souper / la Cène du Seigneur. Darby parle de cène dominicale, ce qui est totalement absent du texte original. Donc entièrement faux. 11 :21 car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre est ivre. 11 :23 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain (la matza du milieu, l’Afikomène, 11 :24 et, après avoir rendu grâces, LE rompit, et dit : CECI (l’Afikomène)est Mon Corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de Moi. 11 :25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon Sang ; faites CECI en mémoire de Moi toutes les fois que vous EN (la Coupe de la rédemption) boirez.

Maintenant, 'toutes les fois que vous ferez CECI (MANGER LA PAQUE, MANGER LA l’AFIKOMANE, BOIRE LA COUPE DE LA REDEMPTION DU SEDER) faites-le en mémoire de moi'…  

11 :26 Car toutes les fois que vous mangez CE pain (CETTE MATZA DU MILIEU) et que vous buvez CETTE coupe (CETTE COUPE DE LA REDEMPTION), vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. Il n’est nullement mentionné « chaque fois que vous vous réunissez ». Quelqu’un a dit que Yéshoua leur faisait comprendre ceci : « Vous avez célébré cette fête pendant plus de 1000 ans et vous avez réfléchi à la manière dont Dieu vous a délivrés de la captivité en Égypte. Maintenant, 'toutes les fois que vous ferez cela, faites-le en mémoire de moi'…  Jésus a donc fait de la Pâque une affaire personnelle ». L’expression « aussi souvent que vous le faites » signifie une fois par an parce que Yéshoua leur disait « aussi souvent que vous célébrez la Pâque ». À l'époque, tous les Juifs auraient compris ce que cela signifiait. Ils auraient compris qu'il s'agissait d'une fois par an. Par exemple, c'est comme dire « chaque fois que vous célébrez la Pâque, assurez-vous de faire x ». Tout croyant comprendrait automatiquement qu'il s'agit d'une fois par an. De nombreuses assemblées pratiquent la communion / « sainte cène » plusieurs fois par mois ou une fois par mois ou quand vous elles le souhaitent, mais les Ecritures ordonnent une méthode bien différente ».

11 :27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira LA Coupe du Seigneur (LA COUPE DE LA REDEMPTION) indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 11 :28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du Pain et boive de LA Coupe ;11:29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

 

Dans 1Corithiens 10, le contexte est l’idolâtrie (v.14).

Certains étaient impliqués dans les temples d’idole et prenaient aussi la Cène. 10 :16 LA Coupe de bénédiction (de B’rakha de la 3ème Coupe, la Coupe de la Rédemption) que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au Sang de Christ? LE pain (la matza du milieu) que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ?

Le chapitre 5 de 1Corinthiens nous montre clairement que Paul parle de l afête de la Pâque et du Seder de Pessa’h.

Il y avait parmi les corinthiens, impudicité, orgueil… 5 :6 C'est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain (zymen, zymé, ‘hamets) fait lever toute la pâte ? 5:7 Faites disparaître le vieux levain , afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain (azymoi, matza), car Christ, notre Pâque (notre Agneau Pascal, Korban Pessa’h), a été immolé. 5:8 Célébrons (héortazomen) [solenniser, observer, marquer] donc la fête (de Pessa’h (il s’agit bien de la Pâque littérale, avant de spiritualiser les choses), non avec du vieux levain, non avec un levain de malice (zymé kakias) et de méchanceté, mais avec les pains sans levain (azymé, matza) de la pureté et de la vérité.

Voici ma grande question : où Yéshoua dit-il que nous devons boire un peu de jus et manger un petit morceau de pain en souvenir de lui ? (Derek Leman)

« Voici la version imaginaire : Yéshoua et ses disciples étaient assis du même côté de la table en se faisant poser pendant que Da Vinci peignait son célèbre tableau. Pendant ce temps, Yéshoua récitait les paroles de l’institution directement de sa poche dans le Nouveau Testament. Il en sortit de minuscules gobelets transparents en plastique de la taille d’un dé à coudre. Il a sorti de la librairie chrétienne un plat en métal avec des hosties parfaitement rondes. Ses diacres vinrent à l’avant et reçurent de lui le plat et les coupes. L’organiste a joué pendant qu’ils distribuaient le jus et les hosties. Après avoir mangé, ils ont tous chanté « Béni soit le lien ». Ce n’est bien sûr pas du tout ce qui s’est passé. Voici la version réelle : Yéshoua et ses disciples ont profité d’un Seder de Pessah la nuit avant d’être tué. Ils ont suivi une version plus ancienne et plus simple du même Seder de Pessah célébré aujourd’hui dans les foyers juifs. Après le repas, Yéshoua a brisé l’un des principaux symboles du Seder, un morceau de pain sans levain. Il leur demanda de le manger et dit que c’était son corps. Il les a amenés à boire la troisième coupe (après le repas) qui représentait probablement déjà la rédemption. Il a dit : « Faites ceci, chaque fois que vous en buvez, en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11 :25). La partie « chaque fois que vous le buvez » a une signification évidente : chaque fois que vous buvez la troisième Coupe de Pessah (pas chaque fois que vous inventez une nouvelle cérémonie consistant à boire un dé à coudre de jus). Par conséquent, c’est notre habitude, et celle de nombreuses congrégations juives messianiques, de nous souvenir du corps et du sang de notre Messie à la Pâque. Nous n’avons pas de services de sainte cène hebdomadaires, mensuels ou trimestriels » (Derek Leman)

.

C’est donc bien le Séder de Pessa’h que le Seigneur nous a ordonné de prendre en Sa Mémoire

C’est au cours du Séder annuel que Jésus a dit « faites ceci en mémoire de Moi ». La célébration pascale juive est donc l’anniversaire de Sa Crucifixion. « Ceci [le Pain de l’

rompu au cours du Repas Pascal] est Mon Corps » (Matthieu 26 : 26 ; Marc 24 :22 ; Luc 22 :19 ; 1Corinthiens 10 :16 ; 11 :24). « Ceci [La Coupe de Bénédiction/Rédemption] est Mon Sang (Matthieu 26 :28 ; Marc 14 :24 ; « Faites ceci [rompre le Pain, manger le Repas de la Pâque de L’Eternel et boire la Coupe de Bénédiction/Rédemption qui suit ce Repas] en mémoire de Moi » (1Corinthiens 11 :24-25 ; cf. Luc 22 :19 et 1Corinthiens 10 :16). Il faut donc se souvenir de la mort du Messie au cours du Repas annuel de la Fête de L’Eternel appelé la Pâque (Pessah).

 

Remarques : La Fraction du Pain ne signifie n’est pas synonyme Sainte Cène

Les expressions « fraction du pain », « rompre le pain » et leurs dérivés (Luc 24 :30, 35 ; Actes 2 : 42, 46 ; 20 :7, 11 ; 27 :35) employés dans le « Nouveau Testament » ne sont pas synonymes de Cène. Dans de nombreux passages du livre Actes où il est question de « la fraction du pain » ou de « rompre le pain » il est question des fêtes d’amour (agapes) ou des repas ordinaires parmi les croyants et non du Repas du Seigneur. Ils rompaient aussi les pains (khallot) pour shabbat. Les premiers disciples prenaient de fréquents repas fraternels. Ils avaient de fréquentes fractions du pain. C’étaient des repas communautaires. On trouvait du pain et du vin sur toute table d'une famille juive, mais le Christ (le Messie) donne une merveilleuse nouvelle signification à ces choses ordinaires. Il est certain que les disciples de Jésus ne peuvent jamais se mettre à table sans se souvenir du Seigneur. Les premiers disciples mangeaient donc souvent ensemble des repas d’amour. Ils rompaient souvent le pain ensemble (Actes 2 :42 ; 20 :7). Mais il ne faut pas confondre ces repas communautaires avec la Sainte Cène.

(Copyright: Michel SILVA ANDRADE)

 

Faire un don

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article