LE CALENDRIER D’ÉNOCH N’EST PAS CRÉDIBLE - YÉSHOUA SUIVAIT LE CALENDRIER JUDÉEN
LE CALENDRIER D’ÉNOCH N’EST PAS CRÉDIBLE - YÉSHOUA SUIVAIT LE CALENDRIER JUDÉEN
Le calendrier d’Enoch est erroné et est basé sur des livres non inspirés par Elohim
On trouve ceci sur le Forum Juif et Israélite Nazaréen : « Ce Calendrier [d’Enoch] se repose sur le Principe du suivi ordonné par YHWH dans les Livres de la Genèse, d'Hénok des Jubilés et aussi dans les Rouleaux trouvés à Qumran…. voici comment procédaient les Juifs de Qumran : Au 4ème jour qui suit l'entrée du soleil dans le plan équatorial terrestre, aux temps où les jours deviennent égaux aux nuits, cela marque l'arrivée du début de l'année, le Dimanche est considéré comme le premier jour de la création… ».
D’après le calendrier d’Enoch, le nouvel an commence donc toujours un mercredi
« …Puis, le 4ème jour = Mercredi dans le calendrier païen, qui tombe dans cette période sert de repère pour être le 1er jour du 1er Mois de l'année. Pourquoi le 4ème jour? Car c'est au 4ème jour que le soleil, la lune et les étoiles furent créés. Et donc ce 4ème jour, Mercredi, constitue toujours le 1er jour du premier Mois Biblique. Cela tombe toujours un Mercredi après le jour où le soleil passe la Grande Porte, le plan équatorial terrestre. Notons que c'est justement ce point précis du démarrage de l'année un 4ème Jour de la semaine (Mercredi) qui permet qu'aucun des Jour Saints des Fêtes n'interfère avec le Jour Saint du Shabbat 7ème Jour de la semaine » (Forum Juif et Israélite Nazaréen ).
Quand on parle du calendrier d’Enoch, il s’agit d’un calendrier « de 360 + 4 Jours »
«Ce comput de 364 jours, exactement divisible par sept, avec quatre saisons de 13 semaines, est destiné à mettre en valeur les jours de la semaine. C'est-à-dire que les fêtes liturgiques tomberont d'année en année le même jour de la semaine. C'est là un trait essentiel. D'autre part les mois sont de trente jours et l'année comporte douze mois. Il faut ajouter chaque trimestre, un jour intercalaire pour obtenir les 91 jours ou treize semaines qui constituent la saison. " Cette intercalation crée, si l'on veut, des mois de 31 jours. Les saisons de 91 jours, 13 semaines, sont ainsi formées de trois mois de 30, 30 et 31 jours, c'est-à-dire ne comportant pas un nombre entier de semaines. Dans d'autres passages, l'année assemble des mois de 28 et 35 jours, c'est-à-dire de 4 ou 5 semaines exactement » (Annie Jaubert).
Les partisans du calendrier Enochien prétendent que c’est « le plus vieux calendrier du monde » - il n’en est rien
Les « énochiens » prétendent que leur calendrier est « Un calendrier de 364 jours, révélé dans les écrits du prophète Enoch et confirmé par Moïse dans le livre des Jubilés ». Mais quelle absurdité ! Que l'année dure 364 jours est scientifiquement très incorrect… Et pourtant voici le thème central du livre d’Hénoch et du livres des Jubilés.. Il y a dans ce calendrier erroné beaucoup de choses de caractère douteux… Donc, il y a beaucoup de déclarations scientifiquement absurdes, historiquement fausses et théologique incorrectes, de l’anachronisme….
Se basant sur Lévitique 23 :37-38, les énochiens disent qu’un jour de Fête ne peut jamais tomber un Shabbat
Il citent « Torah-Lévitique 23:37-38 (Massorétique) » :
" Ce sont là les solennités (Fêtes) de YHWH, que vous célébrerez comme convocations saintes, en offrant des sacrifices à YHWH, holocaustes et oblations, victimes et libations, selon le rite de chaque jour, INDEPENDAMMENT DES SHABBATS DE YHWH; indépendamment aussi de vos dons, et de toutes vos offrandes votives ou volontaires, dont vous ferez hommage à YHWH. "
Cependant, le texte biblique hébreu dit (pour les mots en gras) : …davar yom beyom (chaque chose jour [en] jour) milevad shabbatot YHVH (à côté des, auprès des, en dépit des, outre le fait que… [des] Shabbats) oumilevad (et à côté de, auprès de, en dépit de, outre le fait que… [vos dons)]
Milevad shabbatot signifie donc, à côté des, auprès des, en dépit des, outre le fait que… [les] Shabbats). Ceci n’implique nullement une incompatibilité de jours de célébration des Fêtes. L’un n’exclut pas l’autre. La traduction suivante de ce passage rend les choses on ne peut plus claires :
« Telles sont les Fêtes d’YHVH, les Saintes Convocations, que vous publierez, afin que l'on offre à YHVH des sacrifices consumés par le feu, des holocaustes, des offrandes, des victimes et des libations, chaque chose au jour fixé ». Vous observerez en outre les sabbats de l'Éternel, et vous continuerez à faire vos dons à l'Éternel, tous vos sacrifices pour l'accomplissement d'un vœu et toutes vos offrandes volontaires.
Le livre d’Enoch, n’est pas d’Enoch de la Genèse , le livre des Jubilés n’est pas de Moïse
Le calendrier d’Enoch et cet article font bien référence à Enoch (Hénok Hénoc, Enok… selon d’autres traductions de la Bible) fils de Jared ( Genèse 5 :18-25 ; Luc 3 :37 ; Hébreux 11 :5 ; Jude 1 :14…). Il ne faut, bien sûr, pas confondre l’Enoch fils de Jared avec Enoc le fils de Caïn (Genèse 4 :17) ; et aussi Enosch le fils de Seth (Genèse 5 :6).
Mais force est de constater que l’auteur du livre d’Enoch n’est nullement Énoch, fils de Jared, Genèse 5 :18-25 ; Luc 3 :37… (ni un autre Énoc de la Bible, d’ailleurs).
« Le Livre d'Hénoch (aussi 1 Hénoch ; ["l'original" n’existant aujourd’hui qu’en langue éthiopienne] Ge'ez : መጽሐፈ ሄኖክ, maṣḥafa hēnok) est un texte religieux apocalyptique hébreu ancien, attribué par la tradition à Hénoch, l'arrière-grand-père de Noé » (Wikipédia). Cependant, le livre d’Enoch et le livre des Jubilés ne sont pas crédibles. Ils ne font nullement partie du « Canon des Ecritures ». A cause de leurs origines douteuses, de leurs absurdités, contradictions (internes), de leurs divergences par rapport aux autres 66 livres du Canon Biblique.
Le véritable Hénoch n’a jamais écrit un livre qui porte son nom
Le livre d’Enoch a été écrit entre 300 avant notre ère et l’an 100 de notre ère . Les hébraïsants, les linguistes et autres ses spécialistes pensent que « Le style d'écriture, les idiomes et la syntaxe prouvent tous que c'est bien l'époque à laquelle une grande partie du livre d’Enoch a été écrite - « les Années de Silence. ». C’est-à-dire , entre la rédaction du dernier livre des Ecritures Hébraïques (Malachie) et la Rédaction des Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament »). Donc, mettons l’accent sur cela, « durant les « Années de Silence ». « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, Où J'enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l'eau, Mais la faim et la soif d'entendre les Paroles de l'Éternel. Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, Du septentrion à l'orient, Ils iront çà et là pour chercher la Parole de l'Éternel, Et ils ne la trouveront pas » (Amos 8 :11-12). La majorité des historiens disent que le livre des Jubilés a été écrit entre 150 et 80 avant notre ère (bien après le livre d’Enoch); et que c’est un livre inconnu du public avant (et bien après).
Il est donc ridicule et intellectuellement malhonnête de dire que ce livre est vraiment de l’Enoch Biblique
Le livre d’Enoch n’a rien à voir avec l’Enoch du livre de Beréshit (la Genèse). Selon R. H. Charles, traducteur du livre d’Enoch en anglais " The Book of Enoch, R. H. Charles ", il est évident que ce livre est de différents auteurs, de diverses époques, de dates différentes… Sans l’ombre d’un doute. « Le livre lui-même prétend avoir été écrit par Enoch, le septième depuis Adam - Hénoch 1:1 » . Rien n’est plus faux. « Il est clair que l'on prétend qu'Hénoc (l'Hénoc de Genèse 5:18-24) a écrit ce livre. Mais, certaines informations dans le livre lui-même prouvent qu'il ne l'a pas fait. » (R. H. Charles). Il y a beaucoup d’autres incohérences quant aux textes de Genèse chapitre 5,6… ».
Le livre d’Hénoch n’est pas inspiré d’Elohim
« Des points de vue contradictoires sont avancés sur le Messie, le royaume messianique, l'origine du péché, le Shéol, le jugement final, la résurrection et la nature de la vie future. Il existe une angélologie et une démonologie élaborées, et beaucoup d'espace est consacré au calendrier et aux corps célestes et à leurs mouvements. Les influences babyloniennes sont ici manifestes et un léger degré grec » Introduction, le Livre d'Hénoch, traduction de R. H. Charles, édition de 1912, p. xi. Le livre d’Hénoc parle d’un « ange nommé Phanuel qui donne la vie éternelle ». Ceci est irrecevable. Beaucoup de choses de ce calendriers sont tout à fait d’origine païenne. Aucun croyant né de nouveau mûr et qui connait la Bible ne peut accepter ces livres comme étant inspirés d’Elohim. Ces livres n’ont absolument pas leur place dans la Bible.
Ce sont des choses que YHVH n’a point dites (Deutéronome 18:18-22)
Le livre d’Enoch se contredit et contredit la Bible
Les érudits bibliques constatent que « Genèse 5:23 dit : Ainsi tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Enoch 60:1 se lit comme suit : En l'an 500, au septième mois, le quatorzième jour du mois de la vie d'Hénoc. Si ce "en l'an 500" n'était pas une référence à l'âge d'Hénoc, mais plutôt "l'an 500 depuis la création", alors c'est une preuve supplémentaire que ce ne sont pas des écrits inspirés, puisque si les âges des pères sont additionnés au fur et à mesure qu'ils engendrent des fils, Hénoc n'est même pas né avant l'an 622. Et encore : Hénoch 6:7-8 (concernant les anges déchus ) contredit Enoch 69:2-3.. Hénoch 69:11 (sur l’origine du mal qui incombe à Adam) contredit. Hénoch, chapitres 6, 7 et 15 (l’origine du mal est placé sur les anges déchus de Genèse 6) ; et Hénoch 9:6 et 10:8 (le mal vient d'Azazel)… Genèse 6 dit le contraire d’Hénoch 2… (concernant la pluie…). Les chapitres 83-90 du livre d’Enoch contredisent les chapitres 37-71 quant à la Personne et le Rôle du Messie. Les spécialistes nous font savoir que le Messie du livre d’Enoch « porte maintenant plusieurs titres "messianiques" : Fils de l'homme, l'Élu, le Juste, et naturellement le Messie (qui signifie l'Oint), tous ces titres ont trouvé leur place dans le Nouveau Testament » .Les chapitres 6 à 36, dit le contraire des chapitres 91-104 (Concernant le Royaume d’Elohim). Voir aussi la contradiction entre Enoch chapitres 1-36et les chapitres 91-104 (Concernant le Jugement Final (Dernier).
Nous comprenons donc bien pourquoi le livre d’Enoch ne fait pas partie du Canon Biblique
« Pourquoi cet ouvrage n'a-t-il pas été repris dans le Canon de la Bible hébraïque ? Le livre d'Hénoch a été écrit très tard (entre le IIIe et le Ier siècle av. J.-C.) ; donc bien après la rédaction du dernier livre de la Bible hébraïque (+/- vers - 400). De plus l'auteur prétend être Hénoch lui-même et avoir transmis son récit à la postérité par Noé (voir chapitre 81) ; ce qui semble très peu vraisemblable, car la Bible ne parle pas de cela. Son style apocalyptique mêle le genre fantastique au récit légendaire…Mais il faut aussi reconnaître que le livre d'Hénoch contient quelques détails intéressants qui peuvent éclairer certains passages des Écritures : D'autre part, un passage du Nouveau Testament cite deux versets du livre d'Hénoch : « C'est Hénok, septième descendant d'Adam en ligne directe, qui, il y a longtemps, a prophétisé à leur sujet en ces termes : 'Écoutez ; le Seigneur va venir avec ses saints anges par dizaines de milliers, afin d'exercer le jugement sur tous, afin de condamner tous les méchants pour toutes les mauvaises actions qu'ils ont commises dans leur révolte contre Dieu et pour toutes les paroles affreuses que ces pécheurs sans respect on prononcées contre lui' » (Jude 14-15).Ces paroles correspondent à Hénoch 58 : 8 et 2 : 1 (ou 60 : 8 et 1 : 9 pour une autre version). Mais l'origine de ce passage de Jude et d'Hénoch 2 : 1 provient probablement de Deutéronome 33 : 2…. Parfois, les Écritures citent des passages d'auteurs profanes et ce n'est évidemment pas pour cette raison que l'auteur cité fut divinement inspiré. Voici un exemple flagrant dans le Nouveau Testament » (Kehilat Yeshua Messianic Congregation).
Revenons à la Question de ce calendrier d’Enoch pour montrer plus de ses incohérences
L'introduction au livre d'Hénoch, traduction de R. H. Charles, édition de 1917, pp. xxiii-xxiv, révèle une autre contradiction. « Hénoch 74:12 dit Et le soleil et les étoiles font entrer toutes les années exactement, de sorte qu'ils n'avancent ni ne retardent leur position d'un seul jour jusqu'à l'éternité ; mais ils accomplissent les années avec une justice parfaite en 364 jours. C'est la note clé du livre d'Hénoch, à savoir que le temps doit être compté par le soleil, et non par la lune, et qu'il est éternel. Puis nous arrivons au chapitre 80 qui prétend raconter en détail les lois par lesquelles le soleil, la lune, les étoiles et les vents sont gouvernés, en se basant sur les conceptions et les croyances juives de cette époque. Il en est cependant autrement lorsque nous arrivons au chapitre 80, 2-8 ; le ton change entièrement dans ces versets, dans lesquels il est dit qu'à cause du péché des hommes, la lune et le soleil les tromperont (comme si l'homme pouvait faire dévier le soleil et la lune d'une manière ou d'une autre, de sorte que leurs cycles ne seraient plus parfaits). Une pensée éthique est ainsi introduite, qui fait totalement défaut dans les chapitres précédents de ce livre ; ceci est également vrai pour le chapitre 81. Les spécialistes pensent qu'aucun de ces chapitres ne se trouvait ici à l'origine ».
Les calendriers du livre d'Hénoch ne suivent-pas les cycles naturels du soleil et de la lune
Concernant « les 364 jours de l'année que fait l'auteur des chapitres 72-73 d'Hénoch, Charles dit que " ... il ne l'a fait que par pure incapacité d'apprécier une chose meilleure ; car il devait connaître l'année solaire de 365 ¼ jours. Sa connaissance des cycles grecs le montre. . . . Le fait que l'auteur fasse compter l'année à 364 jours peut être dû en partie à son opposition aux systèmes païens, et en partie au fait que 364 est divisible par sept, et équivaut exactement à cinquante-deux semaines. " En tout cas, l'auteur des chapitres 72 et 73 s'oppose à l'année lunaire, la manière pharisienne de compter le temps, et c'est un point important en faveur de la paternité sadducéenne. On notera que ce livre a été écrit à une époque post-maccabéenne ; c'est après la lutte maccabéenne que les sadducéens et les pharisiens sont apparus comme des partis définitivement opposés l'un à l'autre. En d'autres termes, il n'y avait pas de Pharisiens ou de Sadducéens avant le déluge, donc ces calendriers n'étaient pas ceux qu'Enoch, le fils de Jared, pratiquait ».
La plupart des affirmations au sujet du calendrier d’Enoch contredisent le cycle naturel de la nature
Laissons encore une fois les spécialistes parler : « L'année a une longueur de 364 jours dans Hénoch 72. Elle est divisée en quatre quarts de 91 jours, ce qui est en fait l'ancienne année babylonienne, reconnue plus tard comme l'ancienne année solaire, et qui a vu le jour bien après le déluge. Le véritable Hénoch biblique ne connaissait que le calendrier que Moïse a reconnu plus tard dans la Genèse. L'auteur qui a ajouté cette année de 364 jours au Livre d'Hénoch original l'a fait BIEN LONGTEMPS après que le véritable Hénoch ait quitté la terre. L'année de 360 jours de l'Ancien Testament était composée de 12 mois de trente jours (ceci est prouvé), produisant 48 semaines de sept jours, 4 semaines par mois. Chacun des 12 mois lunaires comportait également 2 jours de célébration de la nouvelle lune ».
Le calendrier d’Enoch ne suit pas le modèle « calendaire » biblique
Et encore : « Enoch 72 présente une année comme ayant 364 jours (probablement parce qu'elle est divisible par 7, ce qui donne 52 semaines). Si ce lien peut être déduit, c'est qu'un autre principe scripturaire a été subverti ou ignoré. David a réparti les services des prêtres en 24 groupes. L'année luni-solaire que David connaissait était divisée en 48 semaines, ce qui signifie que les prêtres servaient deux fois par an. Aucune application du système de David ne peut être comprise si les années étaient composées de 52 semaines. David observait l'année naturelle et établissait son ordre des prêtres en conséquence. L'auteur de ce chapitre d'Hénoch n'a rien fait de tel… »
Dans la Bible, les mois sont lunaires
C’est clair. Mois en hébreu est khodesh, impliquant aussi la nouvelle lune, le mois proprement dit, l’adjectif mensuel…Les chercheurs nous apprennent que « Les années vont du printemps au printemps (d'Abib à Abib en fait). « Bien sûr, l'équinoxe de printemps est le signe dans le cosmos que le printemps a commencé et c'est une mesure solaire, mais dans l'Écriture, la nouvelle lune du premier mois lunaire était également dans l'équation, donc l'année dans l'Écriture est un événement luni-solaire. L'année grégorienne commence le 1er janvier, au cœur de l'hiver. Existe-t-il un événement solaire significatif qui se produit une seule fois par an pour annoncer le 1er janvier ? Non. Voilà pour l'année solaire ».
Le livre d'Hénoch ne légitime qu'un calendrier solaire. Pourtant, ceci n’est pas le cas du calendrier biblique
Le calendrier lunaire d’Israël ne vient pas de Babylone. « En effet, Babylone observait un calendrier luni-solaire. En fait, au cours d'une étude sur les calendriers anciens, a découvert qu'à un moment donné, toutes les nations de la planète avaient à l'origine une année de 360 jours composée de 12 mois de 30 jours, et qu'en UNE génération, tout le monde se démenait pour trouver un nouveau calendrier. C'est à ce moment-là que les calendriers uniquement solaires ont été introduits dans le paysage historique »(Emmanuel Velokovsky).
Quel calendrier le Mashiah a-t-il utilisé ?
Yéshoua, Lui, suivait le calendrier Judéen. Pas celui dit d’Enoch !
Le calendrier hébreu judéen est basé sur la Bible
« Le mot hébreu khodesh est traduit par "mois" dans la plupart des Bibles anglophones. Sa signification profonde implique "faire du neuf" ou "réparer". La lune tourne autour de la terre, passant par des phases au fur et à mesure que sa position change par rapport au soleil et à la terre. Tous les 29 jours et demi environ, la lune entre en conjonction exacte avec la terre et le soleil, et les trois orbes sont en ligne droite les uns avec les autres (mais pas nécessairement sur le même plan). En conjonction, la lune est totalement sombre, ne reflétant aucunement la lumière du soleil. En s'éloignant de la conjonction vers l'ouest, elle commence à nouveau à réfléchir la lumière. Selon l'endroit où se trouve l'observateur et la position de la Terre au moment de la conjonction, la nouvelle lune ne sera généralement pas visible avant un ou deux jours après la conjonction » (John Ogywn).
Le Sanhedrin jouait un rôle crucial dans l’élaboration du calendrier
À l’époque apostolique (période du Second Temple), le Sanhédrin était chargé de se prononcer sur les questions spirituelles pour le peuple juif. Chaque mois, le Sanhédrin envoyait des hommes voir la lune, déterminant ainsi le début de chaque nouveau mois. Le Sanhédrin déciderait également si un mois embolismique devait être ajouté à cette année (un mois supplémentaire, à savoir Adar II). Pendant ce temps, il y avait quelques groupes dissidents qui ont déterminé leur propre calendrier, comme les Esséniens qui vivaient près de la mer Morte, mais par leurs choix, ces groupes se sont coupés du grand Israël et ont finalement disparu complètement dans l’histoire » (Kehilat Yeshua Messianic Congregation).
De l’observation de la lune au calcul – le « comput synagogale »
« L’observation directe de la lune comporte beaucoup de risques : « Les partisans de l'observation physique directe affirment que les prêtres examinaient la récolte de céréales chaque année avant la fin du 12e mois, et s'ils voyaient qu'elle ne serait pas mûre assez tôt, ils ajoutaient un 13e mois pour retarder le premier mois d'environ 30 jours. La seule alternative serait un cycle régulier, calculé par les prêtres, pour déterminer quelles années avaient 12 et quelles années avaient 13 mois. Existe-t-il des preuves bibliques de la pratique des prêtres ? Il y en a certainement ! Actes 2, par exemple, nous rappelle que les Juifs venaient à Jérusalem de tout le monde connu. Si la décision concernant le 13e mois a été prise quelques semaines avant la Pâque, comment les Juifs du monde entier auraient-ils su quand venir à Jérusalem - ou, d'ailleurs, quand célébrer la Pâque dans leur propre région ? Un grand nombre d'entre eux auraient eu soit un mois d'avance, soit un mois de retard ! Rappelez-vous, ils ne pouvaient pas téléphoner à l'avance ou consulter le site Web de quelqu'un ! Soit on suivait un modèle établi, soit il y aurait eu confusion parmi les Juifs de la Diaspora » (John Ogywn).
Le calendrier hébreu traditionnel était aussi calculé
« Comment un calendrier calculé aurait-il pu être établi dans l'Antiquité ? Dans l'Antiquité, l'homme n'avait que deux moyens de connaître l'heure de la nouvelle lune. L'une était l'observation physique du croissant, l'autre était le calcul basé sur le temps moyen entre les conjonctions » (John Ogywn). Yéshoua pratiquait scrupuleusement Lévitique 23 (sur les 7 Fêtes Annuelles de L’ETERNEL). Les Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament ») confirment cela. Ces écrits fournissent les preuves du type de calendrier que Yéshoua reconnaissait dans Sa Vie Terrestre. « Les principes du calendrier biblique exigent un calcul plutôt qu'une observation [uniquement] physique. Les récits évangéliques montrent clairement que ces jours saints se sont produits d'une manière qui n'aurait pu se produire que si un calendrier calculé utilisant les règles de report avait été en vigueur à l'époque de Jésus-Christ » (John Ogywn).
Le calendrier d’Hillel 2 est une « réforme », une correction pour être plus conforme au calendrier hébreu du 1er s.
« La version actuelle du calendrier hébreu est en vigueur depuis près de 1700 ans, il y a encore un certain différend à ce sujet dans la communauté messianique plus large. La grande majorité des communautés juives et messianiques, cependant, ont toutes le même calendrier, codifié par rabbi Hillel II au 4ème siècle. C’est ce qu’on fait à Kehilat Yeshua ». (Quel calendrier utilisez-vous? - Kehilat Yeshua Messianic Congregation). « Hillel II (Hillel Nessia) est traditionnellement considéré comme le « créateur » du calendrier hébraïque moderne ». Cependant, c’est la remise en forme du calendrier biblique. « Le calendrier hébraïque, également appelé calendrier juif, est un donc un calendrier luni-solaire utilisé aujourd'hui principalement pour les observances religieuses juives. Il détermine les dates des fêtes… » (Wikipédia).
Le calendrier biblique ne peut être basé uniquement sur l’observation de la lune, mais sur un calcul aussi
« Notez que si le nouveau mois était basé sur l'observation physique de la nouvelle lune, il faudrait célébrer la fête des Trompettes pendant deux jours ! Un observateur ne peut pas savoir, à l'avance, quel jour il pourrait voir la nouvelle lune. Selon l'heure exacte de la conjonction, il pourrait voir le croissant soit le 30e ou le 31e jour après le dernier nouveau croissant. Puisque les jours commencent au coucher du soleil, les observateurs devraient considérer le 30e jour après le nouveau croissant d'Elul (6e mois) comme un temps sacré, car ils pourraient voir le nouveau croissant ce soir-là, bien qu'ils le voient plus souvent le soir suivant » (John Ogywn).
D’où la coutume de deux jours de certaines fêtes
« Pour cette raison, même en terre d'Israël, les Juifs qui suivent les traditions des Pharisiens observent la fête des Trompettes pendant deux jours consécutifs. Sans en faire une célébration de deux jours pour s'assurer que le bon jour est observé, il est impossible de baser la célébration de la fête des Trompettes, le premier jour du septième mois, sur l'observation physique de la nouvelle lune. Pourtant, en examinant Lévitique 23 et Nombres 29, il est clair que la fête des Trompettes doit être observée pendant un jour plutôt que deux. Ce seul fait impose un calendrier calculé, dans lequel le jour de la nouvelle lune est déterminé à l'avance » (John Ogywn).
« Une autre question encore plus importante - l'année intercalaire - nécessite également un calendrier calculé à l'avance »
« Les années intercalaires sont celles dans lesquelles un 13e mois est ajouté. Douze mois lunaires correspondent à un peu plus de 354 jours. Une année solaire est égale à un peu plus de 365 jours. Si l'on utilise un calendrier basé uniquement sur 12 mois lunaires, cette différence de 11 jours ferait que les fêtes auraient lieu environ un mois plus tôt tous les trois ans par rapport à l'année solaire et aux saisons. Pourtant, le Lévitique 23:10-11 stipule que les prêtres doivent offrir un omer d'orge en offrande ondulatoire à Dieu le dimanche des Jours des Pains Sans Levain, commençant ainsi le compte de 50 jours jusqu'à la Pentecôte. Il est clair que cela exigeait que le premier mois, Abib ou Nisan, ne puisse pas tomber si tôt qu'aucun grain mûr ne soit disponible pour l'offrande. Cela nécessitait l'ajout d'un 13e mois tous les trois ans environ. Mais comment cet ajout était-il déterminé ? » (John Ogywn).
Notre exemple, même en matière de calendrier est le Messie, Yéshoua.
« Nous cherchons surtout à savoir à quoi ressemblait sa pratique, et à l’imiter. Si nous regardons dans les Évangiles, nous verrons que Yéshoua et ses disciples ont suivi le calendrier tenu par un plus grand judaïsme en son temps. Il n’a pas ressenti le besoin de corriger leurs méthodes ou de compter. Il enseigna également à ses disciples à respecter les cours sanhédrin et juive (siège de Moïse) :Les scribes et les pharisiens s’assoient sur le siège de Moïse, alors faites-le et observez tout ce qu’ils vous disent. (Matthieu 23:2-3a). Même quand Yéshoua n’était pas d’accord avec les Sanhédrin, il suivait toujours leur direction et respectait leur autorité. (Voir Matthieu 17:24-27). L’Apôtre Paul nous encourage également à honorer les autorités dirigeantes :La dernière fois que les autorités juives se sont prononcées sur le calendrier, c’était pour accepter le calendrier du rabbin Hillel II. Ce calendrier est toujours celui en vigueur aujourd’hui. En suivant l’exemple de Yéshoua, nous avons choisi de rester en soumission aux autorités juives et à HaShem en respectant le calendrier qu’elles ont fixé. Ce faisant, nous avons aussi la douce bénédiction de l’unité avec la communauté juive et la majorité des communautés messianiques à travers le monde » (Kehilat Yeshua Messianic Congregation).
Yéshoua aurait rejeté (et Il rejette) les calendriers énochiens, du jubilé, esséniens…
« Nous aimerions expliquer pourquoi nous appelons cela une hérésie. Nous prétendons être les disciples de Yéshoua le Messie. Si nous sommes Ses disciples, cela signifie que nous devons faire comme Lui… nous vous avons montré deux points de preuve sur la raison pour laquelle nous croyons que Yéshoua était anti-Essénien. Pour aller un peu plus loin, nous devons ajouter les faits suivants :
- Yéshoua n'a jamais cité les livres d'Hénoch ou des Jubilés.
- Yéshoua se rendait aux fêtes à Jérusalem selon le calendrier des Judéens » - Luc 2 :41-43 ; Jean 7 :1-38 ; 10 :22…
(Kehilat Yeshua Messianic Congregation).
Ce calendrier Judéen Biblique est aussi pour la Kéhillah (l'Église) d'aujourd'hui
Ce calendrier avait reçu le Sceau du Sanhedrin. Yéshoua reconnaissait son autorité en la matière. Tant que les chefs religieux du Temps de Yéshoua étaient dans leur rôle, Il reconnaissait leur autorité. Il ne s’opposait à eux que quand ils n’étaient pas dans le vrai (Matthieu 15 :1-20 ; 23 :1-36). C’était la même choses pour Ses Apôtres (Actes 5 :29). Ce calendrier Judéen du temps de Yéshoua est à suivre. Pas les autres calendrier farfelus. Appelez-le, calendrier juif, calendrier rabbinique… mais c’est ce calendrier que Yéshoua suivait. Le calendrier hébreu est absolument valable pour la Kéhillah (l'Église) d’aujourd'hui. « Résumons... Nous avons appris qu'en tant que disciples de Yéshoua, nous devons Le suivre. Yéshoua a suivi le calendrier judéen, le calendrier qui déterminait les temps fixés à l'époque où il était sur terre. Il s'agissait du calendrier de la lune visible, nous avons trouvé de nombreuses références historiques qui l'attestent… Non seulement Yéshoua a gardé ce calendrier, mais il n'a jamais reproché à quiconque de le garder, ni fait de remarques négatives à son sujet » » (Kehilat Yeshua Messianic Congregation).
Yéshoua a utilisé le calendrier Judéen (pas énochien) !
Michel SILVA ANDRADE
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