RELATION D’AIDE PASTORALE ET PROPHETIQUE :VOILA COMMENT LES PROBLEMES MENTAUX APPARAISSENT :

Publié le par restauration.judeoapostolique.over-blog.com

Les humains font trois choses : penser, éprouver des émotions et agir

 

Même si ceci n’a rien d’extraordinaire, il est important de se rappeler cela.

 

 

Il y a trois types d’émotions qui peuvent conduire à des troubles psychologiques

 

  1.        Trop d’anxiété qui donne le sentiment d’incapacité de ne pas avoir la situation en main

 

Il y a nervosité, tension, bouleversement, agitation, intimidation, frayeur, un sentiment d’être « dépassé » ; on est craintif, terrorisé…

 

  1.        La colère avec le sentiment qu’on va finir par exploser

 

Il y a ressentiment, irritation. On est furieux. Sur la défensive. On est outragé. Belliqueux. Désagréable ou frustré. Il y a autoprotection. Dépression. Explosion.

 

  1.        La culpabilité avec le sentiment que les autres ont le pouvoir de nous manipuler

 

On se sent trop « responsable ». Trop plein de remord et de reproches envers soi-même. Sans ’assurance. De mauvaises raisons dictent alors les décisions. On tombe dans l’excessif.

 

La plupart des troubles psychologiques sont causés par un blocage qui empêche la personne d’atteindre le but qu’elle veut

 

Quand obtenir quelque chose est basé sur des théories non bibliques, on ne peut être satisfait que très partiellement. Ceci entraîne une plus grande de recherche de satisfaction. Sans qu’il y ait une réelle satisfaction. Cette recherche impossible de satisfaction aboutit souvent au désespoir. A des blocages. A des obstacles insurmontables.

 

Les trois troubles émotionnels qui sont à la source des difficultés humaines sont :

 

  1.        La culpabilité,
  2.         L’anxiété
  3.        Et le ressentiment (souvenir d’une injure, d’une injustice, avec désir de se venger).

 

Ces blocages infranchissables entraînent la frustration :

 

  1.        Des buts inatteignables.
  2.        Des circonstances contraires extérieures.
  3.        La crainte paralysante de l’échec. 

 

  1.        Les buts inatteignables

 

Si quelqu’un a pour hypothèse de base (pensée, conviction, croyance) que la seule façon d’être en paix avec soi-même et de ne jamais être critiqué, il fait dépendre sa sécurité (bonne estime de soi) du fait de ne jamais être critiqué. Chose impossible sur la terre des vivants. Certains objectifs que nous nous fixons ne peuvent tout simplement pas être atteints. D’où un sentiment de culpabilité, la crainte d’être rejeté, la colère contre son entourage. Quels que soit les efforts que nous déployons. La frustration dans ce cas se manifeste par la culpabilité et le sentiment d’être diminué. Dénué de valeur. Avec la haine et le dégoût envers soi. Le manque de motivation. « On arrête d’essayer ».

 

  1.        Des circonstances contraires extérieures

 

Quand notre sécurité est basée sur la présupposition de base que les autres doivent nous accepter et nous soutenir en tout, la frustration est alors tellement grande, car la réalité est tout autre. La frustration dans ce cas se manifeste par le ressentiment (souvenir d’une blessure avec l’envie de se venger). Donc une réponse agressive. Pourtant la Bible enseigne clairement le principe suivant : « Votre colère doit cesser avant le coucher du soleil » (Ephésiens 4 :26). Nous pourrions atteindre le but visé s’il n’y avait pas des circonstances extérieures qui nous y empêchaient. D’où le ressentiment. Une grande amertume. Le sentiment inexprimé est une très grande source de souffrance mentale. Il faut un nouveau comportement. Mais ce qu’il faut vraiment, c’est un changement de manière de penser. Laissons Elohim nous transformer en nous donnant une intelligence nouvelle. Un renouvellement de l’intelligence (Romains 12 :2). Ce que nous étions avant, il faut nous en débarrasser comme d’un vieux vêtement. Comprenons les choses d’une façon nouvelle, selon l’Esprit d’Elohim. Comme si nous mettions un vêtement neuf, devenons une personne nouvelle « (Ephésiens 4 :22-24).

 

  1.        La crainte paralysante de l’échec :

 

Le bocage dans ce cas est la crainte de l’échec. La frustration dans ce cas se manifeste en général par de l’anxiété. Une indécision. Quand on a peur, on ne peut pas alors atteindre ses objectifs. On est alors paralysé et indécis. On craint de faire quoi que soit par la peur d’échouer. L’échec est insupportable car il porte atteinte à la bonne estime de soi. On évite ainsi l’échec à court terme. Mais à long terme, l’échec est garanti. C’est le conflit de l’indécision anxieuse. C’est le conflit : motivation – désir d’atteindre son objectif/ crainte de le rater.

 

Des mauvais mécanismes de défense

 

Il y a des « états pré-névrotiques » causés par la culpabilité, le ressentiment et l’anxiété. La personne se sent plein de ressentiments, car elle est en conflit avec son milieu. Elle peut aussi se sentir dévalorisée, donc plein de culpabilité. Ou sous la menace constante de l’anxiété et des tensions diverses. Elle continue d’essayer sans une véritable victoire. Elle se demande « où est la Vie en abondance ?». Elle blasphème en disant : « Je porte ma croix, loué soit Dieu ». Cependant, elle cherche des solutions contraires à l’Enseignement de la Bible. Elle viole la Torah d’Elohim (la « Loi « de Dieu) en essayant de surmonter le blocage pour atteindre son objectif. Sans véritable satisfaction. La personne ne se rend pas compte que derrière cette misère se trouvent de fausses convictions et hypothèses qui l’ont menée soit au ressentiment, à l’anxiété ou à la culpabilité. Pourtant, ni l’homme avant la chute, ni le croyant ne sont destinés à cette vie si misérable. A ce désert spirituel. Mais à la Vie en abondance.

 

Les blocages mentaux et spirituels peuvent céder la place à différentes tentatives de compensation

 

Ces compensations visent des faux buts. Avec des satisfactions temporaires non bibliques ; ou alors, c’est la dépression nerveuse. Quand la frustration et très grande et qu’elle a assez duré, on cesse de tenter de surmonter le blocage. On recherche une vie plus confortable en évitant les sentiments pénibles de malaise permanent. Si ces conflits ne sont pas résolus selon la Bible, et qu’on renonce à se battre, on peut tomber dans la dépression nerveuse, diverses névroses… On évite « l’atteinte à la bonne opinion de soi ». On n’essaye même plus. La personne protège tout simplement ce qui peut lui rester de sentiment de valeur personnelle. Il y a un désir urgent de trouver la sécurité, « d’éviter la réalité » et de s’éloigner des sources de souffrance, de rejet et d’échec. C’est une forme de fuite vers « la sécurité » ; mais une drôle de sécurité tels que les phobies, les obsessions, les tics, les impulsions, lle disfonctionnement sexuel… et dans les cas vraiment extrêmes, les psychoses par mécanisme de protection vis-à-vis de la souffrance. La sécurité devient alors l’irréel. La zone de confort de l’inconscience.

 

Michel SILVA ANDRADE

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article