DONNEZ ET VOUS RECEVREZ

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Un des commandements de Yéshoua (Jésus) est de donner (Lc. 6 :38)

« Donnez, et Dieu vous donnera. On vous donnera une bonne mesure. On versera beaucoup de grains dans la grande poche de votre vêtement. Les grains seront bien secoués, serrés, ils déborderont! En effet, Dieu vous donnera comme vous donnez aux autres!» -Luc 6 :38.

Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Ac. 20 :35)

Dieu aime celui qui donne avec joie (2Cor.9 :7)

« Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2Cor. 9 :7).

Donnez et il vous sera donné

Pas seulement de l’argent. Donnez-vous vous même à Dieu. Offrez vos corps comme un sacrifice vivant (Rom. 6 :13 ; 12 :1). Il faut donner beaucoup d’amour aux autres et mettre au service des autres les dons spirituels que vous avez reçu (Eph. 4 :11-16 ; 1Pi. 4 :8-10 ; 2Cor. 8 :5). Ne devez rien à personne si ce n’est l’amour (Rom. 13 :8). Le SEIGNEUR possède le monde et ses richesses, la terre et tous ses habitants (Ps 24 : 1). Car tous les animaux de la forêt sont à Lui, et à Lui, les milliers de bêtes des montagnes. Il connait tous les oiseaux du ciel, et toutes les bêtes des champs sont à Lui (Ps 50 :10-11).En effet, l’argent est à Lui, l’or est à Lui (Aggée 2 :8). Qui Lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour (Rom.11 :35) ?

Marc Siounath, auteur du livret intitulé « Le soutien financier de son église » (MB)  nous rappelle que Dieu est le propriétaire de mon argent, que Je suis gérant des biens de Dieu et que je dois investir pour l’éternité.

Marc Siounath, dans « Le soutien financier de son église » (MB) enseigne une chose très intéressante : « Dans l’Ancien Testament, avant même que la  Loi fut promulguée, Abraham et Jacob étaient prêts à donner la dîme à Dieu (un dixième de leur « revenu »). Plus tard, elle est devenue obligatoire pour chaque israélite. De plus, il y avait des offrandes volontaires. Les dîmes étaient destinées aux sacrificateurs, aux Lévites et à l’entretien du Tabernacle ».

Donner par amour ou par manipulation et contrainte ?

Malachie 3 :10 est le passage préféré pour manipuler les croyants selon des désirs charnels et mondains de certains prédicateurs.

De laquelle des quatre dîmes est-il question dans Malachie ?  Il s’agit principalement de la dîme payable par les Lévites. Dieu à travers Malachie ne réprimande pas le peuple, mais les Lévites (Mal. 2 :1 ; 3 :10 ; Néh. 10 :38).

Nous devons donner librement la dîme par amour et pour honorer Dieu

Abraham n’a pas payé de dîme à Melkisédek de ses biens personnels ou de son bétail. Il a payé10% du butin de guerre (Gen. 14 :17-24; Héb. 7 :1-10.). Rien n’indique qu’il a fait cela de manière régulière. Pourquoi obliger les gens sous peine de malédiction à payer la dîme de leur salaire (même pas d’un butin de guerre) ? pas une seule fois, mais de manière régulière aux soi disant « clergé » de la chrétienté ? Pourquoi ne pas tout simplement leur enseigner ce que la Bible dit sur les dîmes et les offrandes et sur le fait de donner. Libres à eux de donner et d’être béni selon leur obéissance et leur foi.

Jacob ne promet de donner sa dîme que si Dieu le bénit (Gen. 28 :20-22)

Jacob fit un vœu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’Il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu; cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je Te donnerai la dîme de tout ce que Tu me donneras (Gen.28 :20-22). Il y a ici un vœu, une promesse conditionnelle. « Alors, je Te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras ». Aucun prédicateur n’ose utiliser l’exemple de la manière dont Jacob a payé sa dîme (s’il l’a vraiment payée). Quelqu’un a posé ces questions rhétoriques : « A qui Jacob allait-il donner sa dîme? Directement à Dieu ? Non. A un ange ? Les anges ne reçoivent pas de dîme et n’ont pas besoin de dîmes. A l’église ? Il n’ y avait pas encore d’églises locales. Au Temple ? Il n’ y avait pas encore de Temple. Aux Lévites ? Il n’ y avait pas encore de lévites.  Jacob pouvait faire comme dans Deutéronome 12 :6-7 et 14 :29) : Jacob pouvait une portion (des dîmes) pour que lui et sa famille pour une communion et actions de Grâces envers Dieu. Une autre partie pourrait être distribué aux pauvres et aux, étrangers ».

Seuls les Lévites pouvaient collecter la première dîme dans l’Ancienne Alliance

La prêtrise lévitique a été transformée et transférée à tous les croyants (Héb. 7 :12 ; 1Pi. 2 :9) dans la Nouvelle Alliance. Seuls des produits agricoles étaient susceptibles d’être taxé comme dîmes dans l’Ancienne Alliance. L’argent n’était jamais « dîmable ». Les apôtres n’ont jamais exigé aux premiers chrétiens de payer la dîme. Au chrétien de payer librement ses dîmes à Dieu. La dîme obligatoire est apparue dans la chrétienté plusieurs siècles après l’achèvement de la Bible. En 567 de notre ère. La dîme obligatoire est devenu une loi dans l’église officielle entre le 8ème et le 9ème siècle de notre ère.

Toute dîme de la terre appartenait à l’Eternel sous l’Ancienne Alliance

Toute dîme (tout dixième) de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Eternel; c’est une chose consacrée à l’Eternel. Si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. Toute dîme (tout dixième) de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme (un dixième) consacrée à l’Eternel. On n’examinera point si l’animal est bon ou mauvais, et l’on ne fera point d’échange; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront l’un et l’autre chose sainte, et ne pourront être rachetés (Lév. 27 :30-33). La dîme provenait uniquement de la terre (Lév. 27 :30-33). Pas de la mer ou de l’air. Les pêcheurs (de profession) ne payaient pas de dîmes. C’était la semence de produits agricoles qui étaient « dîmable ». On devait consacrer à l’Eternel un dixième des récoltes de la terre et des fruits. Cette part était pour l’Eternel. C’est ce « dixième »  qui était saint (consacré).  Si quelqu’un voulait en racheter une partie, il devait payer aux lévites le prix de cette part, plus un cinquième de cette somme. Concernant le bétail : les bœufs, les moutons et les chèvres, on marquait une bête sur dix, pour la consacrer à l’Eternel. La dixième qui passait sous la houlette. Pas la première. Mais la dixième. Si quelqu’un avait neuf bêtes, il ne payait pas de dîme (dixième) sur ces bêtes. Contrairement aux sacrifices, Dieu n’exigeait pas la meilleure bête. Le propriétaire ne devait pas faire de choix entre les bêtes, bonnes ou mauvaises. Sil remplaçait quand même une bête par une autre, les deux étaient considérées comme consacrées à l’Eternel. Il ne pouvait donc racheter ni l’une ni l’autre. Nous comprenons bien qu’Il n’était donc pas question de dîmes d’argent ici.

Les prémices (premiers fruits), les offrandes, les dîmes et les choses saintes offerts à l’Eternel

(Gen. 14 :17-24 ; Nom. 18 :20-28 ; Deut. 12 :6-7,11-12,17-18 ; 14 :22-29 ; Deut. 26 :10-12 ; 2Chr. 31 :5-6, 12 ; Néh. 10 :32-39 ; 12 :44-47 ; 13 :5 ; Amos 4 :4-5 ; Mt 23 :23 ; Lc. 6 :38 ; 11 :42 ; Rom. 6 :13 ; 12 :1 ; 2Cor. Chap. 8 et chap.9 ; Héb. 13 :15-16 ; 1Pi. 2 :5, 9…)

Des chefs qui perdent les âmes pour satisfaire leur cupidité (amour de l’argent) – Ezéchiel 22 :27

Dans toute l’histoire des églises dites évangéliques ou pentecôtistes/charismatiques, les chrétiens n’ont jamais donné autant d’argent sans discernement comme cela se fait à notre époque. A des ministères et à des hommes qui n’en valent pas la peine. A des prédicateurs cupides et escrocs. A des faux docteurs manipulateurs.

Il y a des bergers qui s’occupent d’eux-mêmes et non du troupeau de Dieu (Jér. 23 :1-2 ; Ez. 34 :1-10). Il y a des pasteurs qui s’occupent seulement d’eux –mêmes. Ils boivent le lait des brebis, ils prennent leur laine pour s’habiller. Ils tuent les bêtes les plus grosses. Mais les moutons, ils ne s’en occupent pas (Ez. 34 :2-3).

Il ne faut pas laisser le troupeau de Dieu dans les mains des prédicateurs voleurs (Ez. 34 :8)

Il faut arracher les brebis de Dieu de la gueule de ces loups ravisseurs et prédateurs (Mt. 7 :15). Des prédicateurs sans scrupule se sont bâtis d’énormes empires financiers sur le dos de fidèles qui souvent ont des revenus très modestes. Ces prédicateurs se sont construits des châteaux immenses et ils vivent dans un luxe insolent. Alors que leurs fidèles ont du « mal à joindre les bouts et à boucler leur fin du mois ». Ces faux docteurs ont promis à leurs adeptes la prospérité et des bénédictions spéciales. La réalité est que ces faux docteurs sont les seuls qui s’enrichissent vraiment au dépend de leurs adeptes. Ces derniers étant dilapidés ne font que s’appauvrir. Ces gourous et « sorciers charnels » roulent dans des limousines « dernier cri ». Certains se déplacent même en jets privés pour se rendre à leurs conférences et séminaires dont les motivations sont plus pécuniaires (lucratives) que spirituel. Leurs méthodes pour soutirer de l’argent aux gens honnêtes sont des plus déshonnêtes, frauduleuses, manipulatoires, anti-bibliques, charnelles et démoniaques. Les faux docteurs prétendent faire des miracles. Ils inventent sans cesse des histoires mensongères. Ils trafiquent des gens au moyen de paroles trompeuses. Parce qu’ils ont très envie de gagner de l’argent, ils vous tromperont par des histoires inventées. (2Pi. 2 :3).

Les faux prédicateurs cherchent toujours à gagner de l’argent

Les faux docteurs ont le cœur exercé à la cupidité. Ce sont des hommes qui cherchent toujours à gagner de l’argent (2Pi. 2 :14). Il y a des prédicateurs qui détruisent le troupeau de Dieu à causes de leurs faux enseignements et de leur amour pour l’argent (1Tim. 6 :10). Beaucoup de fidèles se sentent blessés à jamais et se retirent des églises. Ils se mettent alors à accuser tous les prédicateurs et même Dieu. Alors qu’ils ont été victimes de personnes qui ont  manipulé les cœurs et la Bible à leur avantage. Il y a un grand gaspillage et une très mauvaise gestion des ressources financières que Dieu a confiées aux chrétiens. Jamais autant de personnes n’ont accompli si peu avec autant d’argent. L’Eglise reste sans impact sur la société. Le véritable Evangile n’est pas annoncé par beaucoup de télévangélistes (téléprédicateurs) qui aiment plus l’argent que le salut des âmes. Il faut aussi remarquer que les prédicateurs sans scrupules ne sont pas les seuls à être cupides. Beaucoup de membres d’églises le sont aussi. Voilà pourquoi il est très important de savoir ce que la Bible dit sur l’argent. Pour apprendre à donner  et à gérer selon la Bible. La Bible dit clairement que les prédicateurs ne doivent pas chercher à gagner de l’argent de façon malhonnête (Tite 1 :7). La Bible leur demande d’agir non pour gagner de l’argent, mais par amour (1Pi. 5 :2). Un véritable prédicateur de l’Evangile ne doit pas avoir la cupidité (l’amour de l’argent) pour mobile (1Thess. 2 :5).

Combien donner ?

Marc Siounath, auteur du livret intitulé « Le soutien financier de son église » (MB)  nous rappelle que « dans le Nouveau Testament, il n’y a pas d’obligation quant à la dîme. Chacun doit fixer en son cœur devant Dieu le montant de sa participation « comme il l’a résolu en son cœur - Corinthiens 9 :7. Il ne s’agit pas de donner en s’exposant à la disette ou aux dettes, mais de façon équilibrée et raisonnable... Mais en règle générale, pourquoi serions-nous moins généreux que les israélites ?... Beaucoup donnent trop peu. Leurs dons sont généralement à l’image de et proportionnelle à leur vie spirituelle. Beaucoup d’églises ne peuvent alors se développer. Ne soyez pas comme ceux-là. Soutenez dignement et avec joie votre assemblée, ceux qui vous enseignent et l’oeuvre de Dieu.

Donner sous l’Esprit de la Grâce et non selon la lettre de la Loi

L'église fonctionne aussi grâce â vos dons et à vos offrandes. Honore le SEIGNEUR en lui offrant ce que tu as, donne-lui la première part de tes récoltes. Alors tes greniers seront pleins de grain, et tu manqueras de place pour garder ton vin (Proverbes 3 :9-10). Voilà pourquoi honorer Dieu par des dîmes ou d’autres parts de nos revenus est une source de bénédiction. La Dîme c'est 10% (le dixième) de vos revenus. Donner sa dîme à l’œuvre de Dieu est un principe essentiel de la gestion de ses propres finances. Les dîmes et autres permettent  à l’œuvre de Dieu d’avancer et aux prédicateurs et enseignants qui vivent de l'Evangile d'avoir eux aussi une source de revenu.

L’engagement financier envers son église locale (par Marc Siounath):

« Mon engagement financier envers mon église 

Afin que votre église s’édifie et évangélise convenablement, il est indispensable que chaque membre s’engage financièrement. Etes-vous prêts à le faire pour votre Seigneur ? Ne voulez-vous pas vous placer devant Dieu dans une attitude de prière afin qu’Il vous aide à déterminer ou à reconsidérer le pourcentage de votre revenu que vous Lui donnerez mensuellement pour votre église locale ? Une fois le pourcentage fixé, préparez votre offrande à la maison et remettez-la régulièrement avec joie à votre assemblée en témoignage de votre reconnaissance et de votre adoration envers le Seigneur »

A qui donner ?

Certains donnent directement à des pasteurs, à des ouvriers apostoliques (apôtres, planteurs d’églises), à des évangélistes, à des docteurs (enseignants) itinérants, à des missionnaires, à des œuvres évangéliques… Il faut un équilibre dans ce domaine. Il faut garder une part suffisante pour son assemblée locale. Les prédicateurs qui vivent de l’Evangile doivent avoir confiance en Dieu. Ils devront travailler quand il le faudra (Actes 18 :3 ; 1Thess 2 :9 ; 2Thess. 3 :7-12). Nous suivons la Torah (« La Loi ») de l’Esprit de Vie. La Loi spirituelle. Nos offrandes et nos sacrifices sont d’abord spirituels.

Michel Silva Andrade

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