LES EVANGELIQUES SONT LES HERITIERS LEGITIMES DE L'EGLISE APOSTOLIQUE PRIMITIVE

Publié le par restauration.judeoapostolique.over-blog.com

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       I.            L’HERITAGE PROTESTANT DES EVANGELIQUES.

 Vers la fin du moyen âge, certaines personnes ont commencé à s’opposer à la manière d’agir de l’église catholique romaine. Certains se sont opposés aux excessives richesses de l’église romaine. L’imprimerie avait été inventée dans le milieu du 15ème siècle. Il y avait alors une plus grande circulation de livres, plus de gens avaient accès à la Bible et ils commençaient à la lire d’eux-mêmes. Ils ont alors commencé à connaître la vérité à propos de l’Eglise dans la Bible. Ils ont commencé à adorer Dieu selon le principe biblique ; ces gens ont été appelés «protestants ». Ils ont protesté, c’est-à-dire qu’ils ont déclaré avec force leur opposition aux voies corrompues du catholicisme romain. Les « leaders » protestants ont voulu réformer l’église catholique, la rendre meilleure, la rendre conforme à l’Evangile. Le protestantisme tire son origine de la réforme religieuse (ou révolution religieuse, non pas rébellion) qui a eu lieu en Europe du 16ème siècle au sein de l’église catholique romaine par divers serviteurs de Dieu : Luther, Calvin, Zwingli, Melanchton etc. Ces serviteurs de Dieu appelés «  Réformateurs » ont voulu réformer, purifier le catholicisme romain et le ramener à l’enseignement de  Jésus-Christ. Luther, par exemple, était un moine augustin qui voulait rencontrer Dieu par une vie monacale ; cependant il ne put le rencontrer par ce moyen. Sept ans après il commence à étudier la Bible et y trouve la solution à ses problèmes. Voici son verset préféré : « le juste vivra par la foi », Habacuc 2 : 4 ; cf. Romains 1 : 17. Le protestantisme est une tentative de retour au Christianisme primitif ou apostolique  (appartenant à l’Eglise sous les apôtres, selon les croyances et les pratiques des apôtres).

      II.            BREF RAPPEL DE L’HISTOIRE DE L’EGLISE

1.      LES PREMIERS CHRETIENS (MESSIANIQUES)

Jésus a instruit 12 disciples à qui il donna le nom d’apôtres qui devaient devenir le noyau de ceux qui le suivraient. La première Communauté Chrétienne est né  à Jérusalem le jour de la Pentecôte de l’an 31 de notre ère. Rayonnant à partir de Jérusalem, l’Eglise primitive ou apostolique s’est étendue à tout l’empire romain grâce au ministère des apôtres. Il n’y avait ni papes ni prêtres. Le "Nouvau Testament"dont les écrits datent de cette époque décrit la vie de Jésus-Christ, Son enseignement, la vie et la pensée des premiers chrétiens. Les marques de l’Eglise du Nouveau Testament étaient la pureté, l’autorité et la puissance spirituelle symbolisées par cette phrase de Pierre à un boiteux : « je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Acte 3 :6.

 

2.      PERIODE DE PERSECUTION (64-313) :

Commence très vite de grandes épreuves extérieures, persécution des chrétiens par les juifs et les romains ; et les hérésies et le formalisme à l’intérieur. es persécutions n’empêchent pas l’expansion de l’Evangile ; cependant, le Christianisme commence à s’éloigner peu à peu des enseignements et pratiques des premiers chrétiens. C’est une période de déclin spirituel par rapport aux objectifs, principes et modèles évangéliques et apostoliques de porter beaucoup de fruits (Jean 15 : 2, 4, 8). Il y a une perte de la simplicité évangélique et la cessation des dons et ministères spirituels.  C’est la récession et la détérioration spirituelles qui conduisirent aux âges sombres de la chrétienté. u 4ème siècle une grande portion de la chrétienté s’était déjà éloignée des enseignements de Jésus-Christ et des pratiques des chrétiens apostoliques. Ceci a conduit à la formation du catholicisme romain.

 

3.      LE CATHOLICISME ROMAIN :

En l’an 313, l’édit de Milan accorde aux chrétiens la liberté de pratiquer leur culte. L’édit de Milan a été publié par l’empereur romain converti au Christianisme, Constantin 1er le Grand. Le Christianisme commence  à évoluer en s’écartant considérablement de la Doctrine de Jésus et des pratiques apostoliques, ce qui entraîne la formation du catholicisme romain avec toutes ses erreurs, ses mauvaises pratiques et ses corruptions.

 a)      Les symboles deviennent sacrements qui par eux-mêmes peuvent accorder la grâce (baptême, sainte cène). Il y a naissance d’autres sacrements, on prête aux cérémonies des pouvoirs magiques (signe de croix, plusieurs superstitions font leur entrée au sein du Christianisme). On instaure le Baptême des nourrissons (an 185). Il  y a la naissance du faux enseignement du Salut par le baptême : régénération (nouvelle naissance) baptismale au lieu de la repentance et de la foi en Christ. Le baptême se fait désormais par aspersion au lieu de l’immersion pratiquée par les premiers  chrétiens. Il y a une pénétration de la chrétienté par les philosophies gréco-romaines et orientales avec leurs mythes et leurs fables.

b) Le clergé (l’ensemble des prêtres) s’organise et prend de nombreux privilèges. Dans l’Eglise primitive, les églises locales étaient dirigées par les anciens (presbytres) qui avaient la fonction d’Evêque (surveillants) ; ils étaient les pasteurs des assemblées locales. Dans ce déclin du christianisme primitif, il va avoir une distinction entre Evêques et anciens. Ignace d’Antioche, instaure la primauté des évêques sur les anciens et commence à qualifier de « catholiques » ou universelles les « chrétiens fidèles » (à leur pratiques). L’Evêque commence à avoir la juridiction sur les églises de villes environnantes. Commencent les rivalités entre les évêques d’Alexandrie, d’Antioche, de Rome, de Constantinople et de Jérusalem. En orient, certains évêques seront appelés patriarches. Certains évêques seront appelés « papa » (pape), père. Vers l’an 200, l’évêque de Rome émet ses premières prétentions. L’évêque de Rome devient chef suprême des églises. Il prendra le titre de souverain pontif. Le clergé commence ses abus, ses violences et finit par dominer les« laïcs ». L’unique intermédiaire entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, est remplacé par les prêtres, les saints et Marie.

 

c)      Le clergé impose ce qu’il faut croire (la doctrine). La Bible ne suffit plus comme source de doctrine, on y ajoute la tradition des hommes. Les hommes inspirent des doctrines étrangères aux enseignements de la Bible.

 

d)      L’Eglise de professants devient une église de multitude. La pratique des rites prescrits par le clergé et la participation obligatoire à la messe sapent la conversion à Jésus-Christ qui est nécessaire au Salut. Les professants sont ceux qui confessent croire personnellement en Jésus et professent l’avoir reçu. Dans les églises de multitude, les fidèles fréquentent les églises sans avoir une foi personnelle en Christ- chacun est chrétien de nom parce que baptisé, mais on n’a pas nécessairement de relation personnelle avec Jésus.

 e)      L’église se lie à l’Etat, contrairement à l’Eglise apostolique qui était tout à fait indépendante de l’Etat. Les autorités persécutaient même l’Eglise apostolique. Avec l’empereur Constantin, le Christianisme est devenu religion d’Etat, les gens se convertissent alors non par Nouvelle Naissance spirituelle mais pour s’accommoder aux décisions de l’Etat.

TOUT CECI ENTRAINE LA FORMATION DU CATHOLICISME ROMAIN EN 606 DE NOTRE ERE. Boniface III prend le titre d’ « évêque universel ».

Cet état de corruption extrême entraîne l’église dans un âge très sombre, avec des luttes pour le pouvoir religieux et politique. On  ne serait qu’honnête en disant que cette église est contrôlée par des forces démoniaques. L’église fonctionne selon les principes du royaume de satan plutôt que selon le plan de Dieu. En 1229 après Jésus-Christ, l’église catholique romaine interdit la lecture de la Bible. (Voir le livret DIFFERENCE ENTRE LE CATHOLICISME ROMAIN ET LE PROTESTANTISME EVANGELIQUE).

 LA REFORME PROTESTANTE DU 16ème SIECLE :

Qu’est-ce qu’une réforme ? C’est un changement radical opéré en vue d’une amélioration des choses : c’est une amélioration en supprimant les erreurs. Une réforme est aussi une restauration de la vérité. Nous voyons qu’avec toutes ces graves erreurs et ces déformations du catholicisme ajoutées au Christianisme, une REFORME DE L’EGLISE en vue de la suppression de la corruption, des abus et des mauvaises pratiques était nécessaire. Il fallait un retour à une observation plus stricte des commandements de Jésus-Christ. Il fallait rétablir le Christianisme dans sa forme primitive, originale. Plusieurs personnes ont donc essayé de réformer l’église catholique (mouvement albigeois [12ème siècle], John Wycliffe [1329-84] John Huss [1369-1415], Girolamo Savonorola [1454-981]) ; certains s’en sont séparés. Ce sont les précurseurs de la Réforme. Il y a donc depuis l’église apostolique jusqu’à la réforme protestante du 16ème siècle une lignée de chrétiens évangéliques, une succession d’églises apostoliques (pas de succession apostolique papale). Ces disciples de Jésus-Christ ont été victimes d’atroces persécutions et de violences de la part des autorités païennes et du clergé catholique qui vivait dans un état de corruption morale. La Réforme a été un mouvement religieux qui au 16ème siècle, a détaché une grande partie de l’Europe de l’église romaine (de la chrétienté contrôlée par Rome) et a donné naissance aux églises protestantes. Le 31 Octobre 1517, le moine augustin  allemand Martin Luther (appelé le père de la Réforme) proteste contre la décadence de la religion catholique en affichant 95 thèses contre le trafic des indulgences (bouts de papiers vendus par le clergé pour que les individus passent moins de temps au purgatoire). Le purgatoire n’existe pas et la Bible enseigne que le Salut est gratuit et ne s’obtient pas par les œuvres.  Luther refusant de se rétracter est excommunié par le pape. Luther brûle publiquement la bulle (lettre) d’excommunication et il déclare à Worm (Allemagne Occidentale) où il fut mis au ban de l’empire : « Ma conscience est captive dans la Parole de Dieu. Révoquer quoi que ce soit, je ne le puis, je ne le veux ». Le mouvement de protestation et de réformation gagne très vite les adeptes dans la plupart des pays d’Europe. Les catholiques  brûlent vifs, pendent les protestants… Le sobriquet « protestant » a été donné en 1529 en Allemagne aux adeptes de la Réforme. « Protestant » en allemand signifie « auteur d’une déclaration publique ». De nos jours, les protestants se réfèrent à l’étymologie latine ; « testari pro », témoigner pour. Nous aurons une préférence pour le nom Evangélique (loyal à l’Evangile, basé sur l’enseignement et la vie de Christ, zélé  pour l’Evangélisation). Il faut cependant signaler qu’il existe un protestantisme qui s’est éloigné des principes essentiels de l’Evangile et de la Réforme, ce protestantisme là sera appelé protestantisme moderniste, libéral, apostat ou comme ses adhérents aiment l’appeler protestantisme historico-critique. Nous parlons donc dans ce livret du PROTESTANTISME EVANGELIQUE. La réforme est donc une recherche de restauration au Christianisme apostolique primitif (C.A.P). Après plusieurs guerres contre les protestants, les catholiques admettent finalement qu’ils ne pourront pas se débarrasser des protestants par l’usage de la force. La bataille devient alors plus théologique. Après cette Réforme, le mouvement « protestant » a continué à se développer. Certains partisans de la Réforme ne furent pas convaincus du caractère évangélique (conforme à l’Evangile) des réformes proposées : l’église restait toujours liée à l’Etat. Pour que la garantie des membres de l’église soit une décision personnelle, ils ont choisi de revenir au symbole qui marquait cette décision personnelle : le baptême des croyants. Luther n’était donc pas allé assez loin dans la réformation de l’église.  Ces partisans de la Réforme Radicale furent appelés « anabaptistes », puis « mennonites ». Une branche prit le nom de « baptiste ». Ces « réformateurs radicaux » ont désiré un retour complet au Christianisme apostolique du 1er siècle. Ils n’étaient pas satisfaits de la nature de l’église et de sa relation avec les pouvoirs publics.

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