LES TENTATIVES DE DONNER UN SENS « CHRETIEN » AUX SYMBOLES PAIENS DE NOËL NE LEGITIMERONT JAMAIS CETTE FETE PAÏENNE
Célébrer noël, c’est essayer de donner un sens chrétien aux coutumes païennes et à la « magie » de Noël
Pendant les fêtes saturnales de la Rome antique qui allaient du 17 au 24 décembre, il régnait alors les plus grandes licences
C'est à dire que ces fêtes suscitaient des libertés excessives tendant au dérèglement moral et les plus grandes débauches. Du sang de taureau était répandu partout. Les écoles étaient fermées. Les maisons et les temples étaient décorés. Des bougies étaient allumées.
Débarrassons-nous des peurs et des superstitions des païens
Le sapin de Noël : Les païens croyaient que les pins, les conifères (sapins…) représentaient la vie. Ils utilisaient les branches de conifères pour faire peur aux esprits et aux sorcières. Des branches de sapin étaient mises aux fenêtres et aux portes pour faire fuir les sorcières et pour se protéger contre le mal des ténèbres. Au moyen âge, le Paradis était représenté par un arbre chargé de fruits. L’arbre de Noël est aussi sans aucun doute d’origine païenne. Les bûches : Certains disent qu’elles symbolisent le feu que dispense la chaleur du Christ et l'enfant Jésus, Dieu de Lumière. La Bûche est un arbre couché comme un nouveau-né. Un jour l'arbre couché sera dressé à Pâques pour symboliser le Crucifié et Ses supplices.
Autres symboles païens de Noël
Le houx : Pour la chance. Les païens lui prêtaient le pouvoir contre le mauvais sort. Pour certains, il représente le buisson ardent, la couronne d'épine du Christ, les gouttes de sang du Christ… Le gui : Il était cueilli par les druides avant le Christianisme. Il était une plante sacrée chez les gaulois. Il devient un symbole de paix et d'hospitalité. D'où la tradition de s'embrasser sous le gui. On apprend que « c’est une pratique que l’on doit aux Celtes. La tradition voulant que l’on s’embrasse sous le gui était courante en Gaule. On prêtait en effet des vertus médicinales et magiques à cette plante ». La couronne de branche de sapin (wreath) : Elle est un signe de paix, d'amitié, de bienvenue et d'hospitalité pour certains. Les vieux symboles païens ont reçu de nouvelles significations quand les « pères de l'Eglise » les ont soi-disant transformés en occasion pour adorer Christ le Seigneur. Les bougies, le soleil, la lune, les étoiles ont toujours été des symboles du divin dans les cultes païens.
Une alternative chrétienne avec une NOUVELLE signification chrétienne ?
La Naissance de Jésus est le plus grand cadeau de Dieu à l’homme. Ceci a une grande signification pour nous. Le vrai sens de la venue de Jésus c'est l’amour, CAR DIEU A TANT AIME LE MONDE. LE MONDE DE L'HIVER GLACIAL EST TRANSFORME EN UN MONDE MERVEILLEUX DE BEAUTE; LE DON DU FILS DE DIEU AU MONDE N’A PAS SEULEMENT UN SENS RELIGIEUX PROFOND; C'EST AUSSI UN SUJET DE REJOUISSANCES EN TOUT TEMPS ET PAS SEULEMENT UNE FETE FAMILIALE DE FIN D’ANNEE. LA VENUE DE JESUS NE PEUT PAS SE REDUIRE A UNE FETE, DES CHŒURS, AVEC DES SOIREES JOYEUSES… De Malachie à Matthieu il y a 400 ans de silences. De ténèbres. Jésus brise la tête du diable, le taureau. JESUS EST L'ETOILE BRILLANTE DU MATIN (Apocalypse 22: 16, 2Pierre 1: 19). Jésus est celui qui éclaire tout homme (Jean 1:9).Jésus est la Lumière du monde (Jean 8:12). Jésus est le soleil de la justice (Malachie 4:2).
Mais, pourquoi attendre les lumières de Noël pour expérimenter la Lumière du Christ?
Les bougies qui brûlent peuvent certes symboliser Christ la Lumière du monde (Jean 8 :12). Christ fait – il resplendir Sa lumière qu’en décembre ? Les Chrétiens aussi sont la lumière du monde (Matthieu 5:14). « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes » (Matthieu 5: 16). Mais pourquoi attendre la fin de l’année pour faire briller cette lumière ? « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort une lumière resplendit » (Esaïe 9:1). « Dieu est lumière » (1Jean 1:5).
Les raisons que donnent certains pour célébrer Noël
-« L’histoire de la nativité nous rappelle des vérités-clés et glorieux comme celles de l'Incarnation. La Parole se fait homme ».
-« Toute l'année, nous parlons de Christ crucifié, ressuscité et monté au ciel ».
-« Dieu vient sauver le pécheur ».
-« Les cœurs sont ouverts à l'Evangile pendant la période de Noël ».
Victor Bisset résume bien l’opinion de ceux qui croient qu’il n’y a pas de mal à célébrer Noël : « on peut accepter des traditions permises, mais pas enseignées par la Bible. Cela se fait par exemple quand une église fête Noël et Pâques qui sont tous les deux calquées en quelque sorte sur des fêtes païennes européennes. Il est évident que la célébration de ces fêtes n'est ni pratiquée, ni enseignée dans la Bible. POURTANT NOUS TROUVONS QUE NOUS AVONS LA LIBERTE DE LES OBSERVER EN SOUVENIR DES GRANDS EVENEMENTS DE LA VIE DE NOTRE SAUVEUR ET SEIGNEUR ».
Bonnes raisons pour ne pas célébrer Noël
-Le Christ n'est pas né en Décembre : Le mois de Décembre est trop froid en Terre Sainte et il pleut beaucoup à cette période. Les bergers ne peuvent donc veiller sur leur troupeau dans les champs en Décembre. Un recensement ne pouvait donc pas avoir lieu en cette période de l’année.
-Origine païenne des coutumes de Noël.
-C'est une fête commerciale
-« Noël » n'était pas le point central des premiers chrétiens. Le « mystère pascal » était le centre de la Foi Chrétienne.
C'est la société de consommation qui a fait que Noël a pris le dessus sur Pâques. L'industrialisation, les loisirs et l’accent mis sur les plaisirs immédiats ont entraîné la prééminence de Noël ; Noël est alors devenu l'objet de la piété populaire.
Nous admettons cependant dans notre approche qui se veut équilibrée, qu’on peut trouver des ponts dans les traditions de Noël pour proclamer la Vérité aux païens
Les traditions, légendes et mythes, les sacrifices rituels, sont des ponts des portes ouvertes pour la Vérité : l’Evangile. Il y a de nombreux exemples de vestiges ou de traces de la Vérité dans divers groupes ethniques. Certaines nations parlent du « livre perdu contenant la connaissance du vrai Dieu » (Asie du Sud - Est); d’autres parlent d’un « lieu de refuge » (Irian Java); du rite de la nouvelle naissance (Irian Java); de « l’enfant de paix » (Papouasie - Nouvelle Guinée); de la « parole de vie » (Irian Java); du Nom du vrai Dieu - Y’wa (Birmanie/Myanmar); du dieu créateur des païens qui s’offre en sacrifice, des rites païens d’offrande pour le péché ; de sacrifice et de couronne d’épines ; d’un personnages religieux monté sur un cheval blanc ; d’un personnage religieux qui ôtent le péché du monde ; du Seigneur de miséricorde ; de la célébration de la naissance du feu, fils du dieu soleil devant la grotte sacrée…. Il ne s’agit surtout pas de servir de faux dieux ou de fausses croyances. Dieu déteste cela (Juges 2 :13-14 ; 10 :6-7 ; 1Rois 11 :5-11 ; Ezéchiel. 8 :14-18). Mais, on peut se servir des traces et de petits bouts de vérités dans les croyances de ces peuples pour les conduire à la Vérité. Avec les Juifs, Paul et Pierre citaient les Ecritures Hébraïques (« l’Ancien Testament » avec une grande aisance et dextérité.
L’OBJECTIF ULTIME EST LA VERITE DANS TOUTE SA PLENITUDE ET NON UNE ACCOMODATION AUX RITES PAIENS.
Michel SILVA ANDRADE
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