NOUS CROYONS AUX MINISTERES DES FEMMES - ELLE PEUVENT PRECHER/PROPHETISER, ENSEIGNER...

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LES FEMMES ET LE MINISTERE

LES FEMMES PEUVENT-ELLES PRECHER ?

Que signifie prêcher ? Prêcher c’est annoncer, proclamer, enseigner la parole de Dieu. Prêcher peut aussi avoir le sens de prophétiser.

"…Comme dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’église"(1 cor 14 : 33-35).

Tout d’abord, nous avons ici un problème socioculturel de l’époque. Les femmes n’étaient pas instruites et elles étaient opprimées. Cette situation accentuant leurs sentiments d’infériorité, dès que l’occasion se présentait, elles étaient très vite séduites pour dominer les hommes. A notre époque les femmes sont souvent aussi ou plus compétentes  que les hommes. Nous remarquons qu’elles sont souvent plus dures et plus sévères que les hommes (ex. Margaret Tatcher, "La dame de fer", les maîtresses de l’école primaire…). Il faut donc tenir compte d’une des lois d’interprétation de la Bible, la loi du contexte (les trois principales lois d’interprétation de la Bible sont 1.La loi du contexte, 2.la loi des "Dispensations", et 3.Ce que la Bible dit d’elle-même). Il faut donc tenir compte ici du contexte socioculturel. La Bible s’interprète par elle-même. Il faut toujours tenir compte de tout le Conseil de Dieu pour enseigner la Doctrine Chrétienne. Il faut faire une distinction entre les textes didactiques (pour l’enseignement) et les textes purement historiques ( qui relatent un événement ponctuel). Il ne faut pas tirer un enseignement d’une situation exceptionnelle. Faisons un peu de grec : le terme  femme dans ce passage de 1 Corinthiens 14 est gunekes (ou guné), c’est à dire épouse ; le mot parler est la laléo c’est à dire un long discours quelconque. Se vanter. Appeler quelqu’un à haute voix. Crier. Résumons tout cela par bavarder. Ce n’est pas le mot lego que nous avons dans ce texte signifiant présenter une idée, une doctrine systématique. Paul dit donc : « Que les épouses soient dans la quiétude dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de bavarder ». A cette époque, suivant le modèle de la synagogue juive, les femmes s’asseyaient derrière dans « l’église » -les mosquées ont gardé ce modèle. Entre elles, il leur arrivait de parler de sujets qui n’avaient rien à voir avec les réunions : prix des denrées alimentaires au marché, santé des enfants … Certains ont vécu les mêmes choses à notre époque dans des assemblées de "la Terre Sainte". On peut aussi dire que les enfants (qui bavardent beaucoup) se taisent dans l’église ! Paul dans 1 Timothée 2 : 11-12 dit : « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme. Mais elle doit demeurer dans  le silence ».

 

La femme n’avait pas droit à la Parole dams les Synagogue. L’enfant pouvait y parler, le serviteur pouvait y parler, mais pas le femme. « que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi (1Cor 14 :34). Quelle loi ? Certains croient que Paul parle ici du Talmud (Compilation de commentaires sur la Loi Mosaïque fixant l’enseignement des grandes écoles rabbiniques). Le Talmud est constitué de la Mishna (Codification de la loi orale) et de la Gemara (commentaires de la Mishna). Ils ne croient pas qu’il s’agit de la Loi de Moïse proprement dite ? Paul ironiserait alors. Rappelons que nous ne reconnaissons que l’Autorité de la Loi Ecrite (la Torah écrite). Et non l’Autorité de la Loi dite orale.

 

La Loi Romaineinterdisait à la femme de faire ce qui était réservé à l’homme. Paul envoie probablement cette épître à Timothée de Corinthe où le précepte de 1 Cor. 14 : 35 était en vigueur. Rappelons que les femmes à cause de leur situation d’insécurité pouvaient profiter de toute liberté d’expression pour se révolter  et usurper l’autorité, tyranniser les autres, devenir  autocrate. Mais les réunions de l’église ne sont destinées à cela. Les réunions de l’église ne sont pas les lieux appropriés pour revendiquer nos droits sociaux et politiques dans le désordre et l’amertume. Selon ses 4 fonctions essentielles de l’église est destinée à adorer Dieu, à instruire les fidèles,  à la communion fraternelle et à l’Evangélisation  de la société. Mais l’Eglise doit dénoncer dans l’ordre, respect et courage, l’injustice sociale et  la décadence morale. Le mot silence du texte biblique signifiera quiétude. Le mot enseigner dans le contexte précité signifiera donc contredire, parler et poser des questions avec arrogance, insoumission et un esprit d’indépendance.

Ce texte n’empêche pas la femme  sous l’influence du saint-Esprit d’enseigner, au contraire. La femme doit enseigner ses enfants à la maison. Timothée a reçu l’enseignement biblique de sa mère (Ac. 16 : 1-2 ; 2 Tim. 1 : 5). Les femmes  âgées doivent enseigner les femmes plus jeunes. L’ordre interdisant la femme de parler dans l’église n’est pas absolue : elle prie, elle prophétise (1 Cor. 11 : 5). N’est-ce pas parler ? Les dons miraculeux du Saint-Esprit accordés aux femmes justifient leur intervention publique. « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, … Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandais de mon Esprit ; et ils prophétiseront » (Ac. 2 :16-18). La femme cependant doit être soumise  à son mari comme au Seigneur. Car le mari est le chef de la femme, comme, Christ est le chef de l’Eglise (Eph. 5 : 22-23). Christ et le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, Dieu est le chef de Christ (1 Cor. 11 : 3). Ceci ne veut pas dire que l’homme est supérieur à la femme. Ils sont de même nature et égaux. C’est leur rôle qui est différent. C’est comme le Christ qui dans son rôle de Fils de Dieu est soumis au Père. Bien qu’Il  soit de même nature et égal au Père. Même nature, égalité et soumission sont réunis. La femme est soumise mais égal à l’homme. Christ est soumis mais égal au Père. Jésus était aussi soumis à Joseph et à Marie pendant son enfance (Luc 2 : 51). Joseph et Marie étaient-ils supérieurs à Christ ? Le code de la famille dit que l’homme est le chef de la famille. La femme, même si elle peut être pasteur doit être soumise à son mari. Empêcher la femme de parler de manière absolue dans l’église ne correspond par à l’Esprit de toute la Bible : une femme a été juge en Israël, la Prophétesse Déborah (Juges 4 : 4, 5). La prophétesse Anne parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance d’Israël (Luc 2 : 36-38). La femme Samaritaine s’est mise à parler de Jésus après son entretien avec Lui (Jn 4 : 28-29). Voyez le ministère de Lydie qui semble être la première convertie européenne et première proclamatrice de l’Evangile en Europe (Ac. 16 : 13-15). Philippe, l’Evangéliste avait 4 filles vierges qui prophétisaient (Ac. 21 : 9) Voyons aussi l’exemple de Priscille < Prisca> (Ac. 18 : 2 ; Rom. 16 : 3 ; 1 Cor. 16 : 19 ; 2 Tim. 4 : 19). Jésus a apporté de nouvelles idées. Il a remis la femme à la place qui lui revient. Il l’a restaurée à la position qu’elle avait avant la chute. Jésus a libéré la femme. Rien que son entretien avec la femme samaritaine est très édifiant (Jn. 4 : 1-29). Donc, comment oser dire à une femme : "assieds-toi là, tais-toi, tu ne peux pas faire ceci…" les 2/3 du Corps de Christ sont des femmes. La plupart des missionnaires sont des femmes. Elles sont souvent plus sensibles à l’Esprit que les hommes. Elles sont souvent plus disponibles et plus obéissantes que les hommes. Que serait l’Eglise sans les femmes ?

La femme peut-elle prêcher ? Doit-elle rester dans le silence ? Ce "débat" est vraiment dépassé. Il y a des choses plus importantes : transmettre la Vérité. Femmes, trouvez votre place dans le Ministère. Si on vous dit : "vous ne pouvez pas faire ceci", Dites : "Jésus dit que je peux". Si on vous dit : "Femme, reste ici", Dites "Jésus m’a dit d’aller" ; Jésus a apporté un nouveau message et il a changé la condition de la femme. Il l’a vraiment libérée. La femme peut prier, prophétiser. Prophétiser veut dire : parler pour Dieu, prédire l’avenir, prêcher. On accepte volontiers que la femme enseigne les enfants, témoigne, soit missionnaire. Où passe donc la ligne de démarcation entre témoigner, prêcher, enseigner ? Paul lui-même dit : "il n’y a plus ni homme ni femme" (Gal. 3 : 28).

Tout ce que Dieu veut que Son peuple dise et fasse, la femme peut le dire et le faire autant que l’homme !!!

 

LA FEMME DOIT-ELLE SE VOILER DANS L’EGLISE ?

Toute femme … qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée déshonore son chef (son mari) : c’est comme si elle était rasée… C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend… (1 Cor. 11 : 5-11). Tout d’abord, signalons encore une fois que la femme prie et  prophétise dans l’église. Donc elle peut parler dans  l’église.

Mais pour revenir au sujet de cette section, disons encore une fois que  nous abordons un problème culturel. En Orient, le voile représentait le signe de soumission de la femme vis à vis de  l’homme. Le voile était aussi le symbole de la modestie d’une jeune fille (Gen. 24 : 65) et le symbole de la chasteté conjugale (Gen. 20 : 16). Le prêtre enlevait le voile de la femme suspectée d’infidélité (Nom. 5 : 18). Se dévoiler équivalait à se dégager de l’autorité de son mari. La coutume parmi les grecs et les romains et une loi parmi les juifs était qu’aucune femme ne soit vue à l’étranger sans voile. C’était la coutume de tout l’orient. Seules les prostituées se promenaient en public sans être voilées. Si une femme se montrait en public sans voile, elle déshonorait sa tête - son mari comme celles qui étaient punies pour prostitution ou adultère. Donc il était nécessaire à la femme de se voiler dans ce contexte bien déterminé.

 

Une étude et un examen plus profonds du texte original grec de 1Corinthiens 11 :5-15 nous permet de remarquer certaines choses intéressantes (V 5)  Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête (Képhalé) non voilée, déshonore son chef (sa tête, Képhalèn autès). C’est la tête qui est dévoilée (pas les cheveux). C’est comme si elle était rasée. La femme ne doit pas se raser la tête.

(V10)  C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête (une marque) de l’autorité (dont elle dépend). Remarquons que « une marque » et « dont elle dépend » ne se trouvent pas dans le texte original. Il faut donc lire littéralement « … la femme…doit avoir sur la tête  autorité » ; elle aura donc autorité sur ses cheveux.

(V15)  mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter (de longs cheveux), parce que la chevelure lui a été donnée comme voile? En guise de voile.

L’église de Corinthe était composée de grecs. Les grecques ne se voilaient pas.

 

Dans notre contexte moderne le voile est-il une marque de l’autorité dont la femme dépend ? Le voile est-il une marque du mari ?

Celles qui veulent se voiler peuvent le faire pour le Seigneur. Nul ne doit le juger. Les femmes pourraient aussi se voiler si cela peut faire avancer  l’Evangile, par exemple dans des pays orientaux, arabo-musulmans … (voir 1 Cor. 9 : 19-23 ; comparer Ac. 16 : 1-3 et Gal. 2 : 3-5).  Mais il n’est pas  question d’imposer cette coutume de nos jours. On tomberait dans le légalisme, condamnant celles qui ne se voilent pas, et on ajouterait des obstacles à l’Evangile - la croix étant déjà une occasion de chute. Ne jugeons donc pas non plus celle qui ne se voilent pas. Ne laissez personne vous arracher votre tolérance et votre liberté chrétienne. Christ n’a jamais prescrit aux femmes de se voiler.

 

LES FEMMES CHRETIENNES PEUVENT-ELLES FAIRE DES TRESSES ?

PEUVENT-ELLES PORTER DES BIJOUX ? COMMENT DOIVENT-ELLES S’HABILLER ?

Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habit somptueux (1Tim. 2 : 9). Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt (1 Pi. 3 : 3).

Encore une fois, nous rencontrons un problème culturel. Les femmes devaient se couvrir la tête. Celles qui ne le faisaient pas étaient des rebelles. Ces tresses étaient entrelacées  de perles et d’or. Elles étaient "monumentales", ostentatoires, exhibitionnistes … pour  frapper les regards, attirer l’attention  et elles manifestaient l’orgueil de la vie. Seules les femmes païennes et mondaines se paraient ainsi. Elles étaient des femmes sensuelles, provocatrices, elles manifestaient un penchant excessif pour les plaisirs charnels et la luxure. Les cheveux tressés étaient aussi un apparat de prostituées. Cette parure est caractéristique de la prostituée spirituelle de l’Apocalypse  (17 : 4). Les tresses décentes de nos sœurs africaines, par exemple, n’ont rien à voir avec cela.

La chrétienne ne doit pas s’habiller comme la prostituée. La Bible interdit l’extravagance. Ce qui est important c’est la décence, la pudeur et la modestie.

"Que les femmes se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu" (1 Tim. 12 : 9). "Elles doivent avoir la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu…" (1 Pi. 3 : 3-5).

Les hommes, comme les femmes doivent s’habiller décemment en public et dans l’assemblée. Mais il ne faut pas tomber dans le légalisme en donnant des règles vestimentaires. Créant ainsi des obstacles à l’Evangile. Que chacun se laissent convaincre par le Saint-Esprit.

Certains disent que Paul était misogyne, mais ils ne comprennent ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu (Mt 22 : 29). L’Esprit nous conduisant dans toute la vérité, le Christianisme bien appliqué affranchit les femmes, les esclaves, les opprimés et les autres victimes de l’injustice humaine.

Michel Silva Andrade

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